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Le - Un véhicule (très) accidenté intercepté en Corrèze après avoir parcouru plus de 500 kilomètres

Un véhicule (très) accidenté intercepté en Corrèze après avoir parcouru plus de 500 kilomètres

De Fabienne Joigneault

Jeudi 6 février 2025 à 16:20

Les gendarmes du peloton motorisé d’Aix ont eu une sacrée surprise le week-end dernier en patrouillant sur la départementale 1089. Ils ont croisé une voiture tellement endommagée qu’elle n’avait pas le droit de rouler.

La voiture roulait sur la RD1089 dans cet état lorsqu'elle a croisé le peloton motorisé des gendarmes corréziens
La voiture roulait sur la RD1089 dans cet état lorsqu’elle a croisé le peloton motorisé des gendarmes corréziens – © Gendarmerie de la Corrèze

« Cette fois-ci pas besoin de masquer la plaque d’immatriculation« , note avec malice la gendarmerie de la Corrèze en publiant sur sa page facebook les photos de la voiture interceptée dimanche dernier sur la départementale 1089 à Saint-Angel. Et pour cause, il n’y a plus de plaque d’immatriculation du tout, et plus de pare-chocs non plus sur ce véhicule !

Dans l’état où elle se trouve, la voiture n’est pas autorisée à circuler, et c’est donc sur une dépanneuse qu’elle repart. L’automobiliste d’origine allemande explique aux militaires du peloton motorisé d’Aix qu’il a eu un accident la veille, à Orléans, et s’est rendu depuis à Toulouse. Ce qui veut donc dire qu’il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres avant d’être contrôlé.

D’ailleurs, le gendarme Langlois et la gendarme adjointe volontaire Chamarre, qui l’ont intercepté, ont eu du mal à le faire obtempérer, et à lui faire comprendre qu’il était en infraction. Leur priorité est alors de ne pas le laisser repartir, mais sans l’accabler, explique le militaire. Alors qu’ils pouvaient lui infliger de multiples amendes, ils se contentent de le verbaliser pour défaut de plaque (90 euros), sans tenir compte du pneu sous-dimensionné et lisse qui est venu remplacer un pneu éclaté dans l’accident, ni de l’absence de phares et de clignotants, ou du capot tenu en place par des tendeurs.

Le plus ironique, ajoute le gendarme Langlois, c’est que tout était parfaitement en règle par ailleurs : pas de défaut de permis ou d’assurance, le dernier contrôle technique ok et les tests de dépistage de l’alcool et des stupéfiants tous deux négatifs.

Source : www.francebleu.fr

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