Qu’est-ce que le groupe montagne gendarmerie (GMG) et en quoi consiste ses interventions ?
Par Emma Mendicino
Publié le 25/08/24 à 18:00 – Mis à jour le 25/08/24 à 18:06
Mattis Fournier
Le lieutenant-colonel Olivier Colart de la gendarmerie de Corte nous explique comment fonctionne le GMG à travers l’exemple de celui de Haute-Corse, et les spécificités des missions qu’il opère en période estivale.
Le GMG est un groupe de gendarmes venant des différentes gendarmeries de Corse. Ceux qui le composent bénéficient d’une formation spécifique, qu’ils ont suivie pour pouvoir mener à bien les missions qui leur sont demandées. Julien Courbet et Guillaume Bouffard-Roupé, « appartiennent au groupe de Haute-Corse », précise le lieutenant-colonel. Toute l’année, ils sont habilités à effectuer des tâches telles que celles de constater des accidents en montagne, sécuriser des manifestations sportives en milieu montagneux, ou offrir du renfort au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) lors de certaines interventions. Les gendarmes qui composent un groupe l’ont rejoint sur la base du volontariat et sont détachés le temps des missions qui leur sont confiées.
Des missions spécifiques l’été
Lorsque la saison estivale s’ouvre, « des gendarmes du GMG sont réquisitionnés trois jours entiers pour accomplir leurs missions de prévention et faire le tour du GR », indique Olivier Colart. À la fermeture, la même tâche est effectuée. Pendant l’été, le groupe opère vingt missions d’un à trois jours, dans le cas du groupe de Haute-Corse, qui consistent à prévenir les randonneurs des dangers qu’ils pourraient rencontrer ou contrôler les conditions dans lesquels les marcheurs entreprennent leurs trajets. Ces missions peuvent être organisées sur d’autres sentiers que ceux du GR.
« Le GMG peut conseiller une personne qui a sous-évalué la difficulté de l’étape qu’elle s’apprête à entamer, signaler une atteinte à l’environnement ou même éviter un incendie, conclut le lieutenant-colonel Colart. Son but est d’éviter des situations sensibles. »
