Un gendarme renversé et traîné sur 300 m lors d’un refus d’obtempérer
Un militaire du peloton motorisé d’École-Valentin, près de Besançon, a été renversé dans la nuit de vendredi à samedi 17 août lors d’un contrôle d’alcoolémie. Le chauffard a enclenché la première et traîné le gendarme sur 300 mètres avant de prendre la fuite. Fort heureusement, la victime n’est que légèrement blessée.
Valentin Collin –
Aujourd’hui à 05:00 | mis à jour aujourd’hui à 07:46
Un banal contrôle d’alcoolémie qui a failli virer au drame. Au cours de la nuit, alors qu’il procédait à un contrôle, un gendarme du peloton motorisé d’École-Valentin a été renversé par un chauffard. Par miracle, le militaire n’est que légèrement blessé.
D’après nos informations, les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août. Les militaires de l’escadron départemental de la sécurité routière avaient dressé un barrage dans la zone commerciale d’École-Valentin. Dans le viseur des forces de l’ordre : les conduites sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcool. Aux alentours d’1 h du matin, ils ont arrêté deux véhicules qui circulaient sur un axe secondaire. Le conducteur du premier a été soumis à un dépistage qui s’est avéré négatif. Il a repris sa route.
Une enquête ouverte
Le second est arrivé à hauteur des gendarmes et a demandé le motif du contrôle. Un des gendarmes s’est placé en amont du véhicule pour noter les numéros d’immatriculation et passer le véhicule au crible sur son fichier. L’automobiliste a enclenché la première avant d’accélérer. Le militaire qui se trouvait sur sa route a été percuté par son rétroviseur. Déstabilisé, il s’est rattrapé au niveau de la portière avant d’être traîné par le chauffard sur plusieurs centaines de mètres. Le mis en cause a poursuivi sa route en direction de la RN 57, avec la victime agrippée à son véhicule. Cette dernière a profité d’un moment où la chaussée semblait dégagée pour lâcher prise. Le militaire a pu être rapidement secouru par ses collègues.
Une enquête a été ouverte et d’importants moyens sont actuellement mobilisés pour tenter d’identifier le chauffard. Selon les statistiques publiées par le ministère de l’Intérieur, plus de 25 000 refus d’obtempérer sont constatés sur les routes du territoire national chaque année.
