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« La boss des filles » : une gendarme de 20 ans condamnée pour s’être prostituée en Saône-et-Loire

Jugée avec d’autres membres d’un réseau de prostitution local, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Mâcon à six mois de prison avec sursis.

La gendarme a été condamnée à six mois de prison avec sursis. (illustration) LP / Stéphanie Forestier
La gendarme a été condamnée à six mois de prison avec sursis. (illustration) LP / Stéphanie Forestier

 Le 20 octobre 2023 à 19h24

Elle voulait financer une opération de chirurgie esthétique. Une gendarme de 20 ans a été condamnée mercredi par le tribunal de Mâcon (Saône-et-Loire) à six mois de prison avec sursis, a rapporté 20 Minutes.

Elle était jugée avec cinq autres membres d’un réseau de proxénétisme local, qui ont été condamnés à des peines allant de quatre ans de prison à 12 mois de prison avec sursis. Un septième a été relaxé.

« La boss des filles »

La jeune femme avait commencé à se prostituer pour financer une opération de chirurgie esthétique. Elle s’était inscrite sur un site spécialisé et avait demandé à un ami mâconnais de lui prêter son appartement pour y exercer son activité, avait relaté jeudi Le Bien Public.

Après avoir rencontré un « pro » plus âgé, la gendarme s’était ensuite retrouvée au cœur d’un réseau exploité par deux hommes et impliquant sept jeunes femmes – dont une mineure. L’une des têtes du réseau, « l’aîné », louait des appartements et les mettait à la disposition des prostituées, et le second, le « copain », assurait leur « sécurité ». Ils percevaient chacun 50 % des recettes. La gendarme était quant à elle la « boss des filles ».

Devant le tribunal correctionnel de Mâcon, « l’aîné » avait dit ignorer qu’aider à la prostitution était illégal en France. « Je fais la même chose en Suisse, et c’est au­to­risé », avait-il fait valoir. « Mon­sieur se cache der­rière la mé­con­nais­sance de la loi fran­çaise, avait iro­nisé le mi­nis­tère pu­blic, cité par Le Bien Public. Or celle-ci est très claire : le proxé­né­tisme est in­ter­dit en France. Aider la pros­ti­tu­tion, c’est illé­gal ! ».

Source : www.leparisien.fr

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