Un arsenal de guerre saisi lors du démantèlement d’un important trafic d’armes dans le sud de la France
Par Steve Tenré
Publié le 22/06/2023 à 22:10, mis à jour le 23/06/2023 à 08:10
Sept individus ont été interpellés dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Les autorités ont récupéré 31 armes, 4228 munitions et de nombreux produits stupéfiants.
Un vaste coup de filet qui s’avère particulièrement inquiétant. Un important trafic d’armes a été démantelé lundi par la section de recherches (SR) de Marseille, le GIGN et divers services de la gendarmerie et de la police, a annoncé jeudi 22 juin le parquet de Carpentras dans un communiqué envoyé au Figaro.
Les investigations débutent en avril 2022, alors que le tribunal judiciaire de Carpentras ouvre une enquête préliminaire à la suite de multiples renseignements faisant état de l’existence d’un trafic d’armes à feu et de produits stupéfiants dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
Des convois de transport d’armes
Au fil des mois, les enquêteurs de la SR de Marseille, appuyés par le groupe d’observation surveillance (GOS) de la ville, découvrent des éléments probants, et mettent au jour l’existence de «convois susceptibles de transporter des armes et des produits stupéfiants». Ces recherches aboutissent à l’organisation lundi d’une vaste opération d’interpellations. Sept personnes sont alors arrêtées dans les deux départements et placées en garde à vue.
Lors des perquisitions, les gendarmes saisissent 31 armes à feu, – dont 15 fusils de chasse, 2 fusils à pompe et 14 armes de poing -, 4228 munitions de multiples calibres, 6 gilets pare-balles, mais aussi 113 pieds de cannabis, 849 grammes de résine de cannabis, 27 grammes de cocaïne et 16 cartouches de cigarettes de contrebande.
Sur les sept interpellations, six individus ont été mis en examen. Quatre d’entre eux ont été écroués et deux placés sous contrôle judiciaire. Les principaux suspects seraient membres du grand banditisme, indique le parquet.
