Méga-bassines : nombre de blessés, enquêtes ouvertes… Ce que l’on sait
Quasiment deux jours après les violents affrontements autour de la méga-bassine de Sainte-Soline, douze gendarmes supplémentaires ont dû recevoir des soins.
De premiers heurts ont éclaté à Sainte-Soline.Crédit : Thibaud MORITZ / AFP
publié le 27/03/2023 à 05:02 – mis à jour le 27/03/2023 à 07:24
Ce dimanche 26 mars au soir, le procureur de la République de Poitiers, Julien Wattebled, a fait un point après les incidents qui se sont déroulés, samedi, autour de la méga-bassine de Sainte-Soline. En effet, de violents affrontements avaient opposé les manifestants et les forces de l’ordre.
Ainsi, le procureur a indiqué que « dix-huit gendarmes supplémentaires ont dû recevoir des soins pour des traumatismes sonores, portant à 47 le nombre de militaires blessés« . Par ailleurs, les deux gendarmes qui avaient été transférés à l’hôpital en urgence absolue « sont désormais en urgence relative ». Du côté des manifestants, le bilan n’a pas évolué, et « l’homme de 30 ans souffrant d’un traumatisme crânien est toujours dans le coma avec pronostic vital engagé. »
Par ailleurs, sur la plan judiciaire, Julien Wattebled a précisé que plusieurs enquêtes avaient été ouvertes pour : organisation de manifestation interdite sur la voie publique ; violences sur militaires de la gendarmerie nationale aggravées ; destruction de biens par moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la qualité de personne dépositaire de l’autorité publique de son propriétaire ; fabrication non autorisée d’engin explosif ou incendiaire ; participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ; recherche des causes des blessures graves pour les personnes civiles blessées en urgence absolue.
Enfin, ce samedi en fin de journée, une douzième personne a été placée en garde à vue. Sur les onze précédentes, « dix se sont vu remettre une convocation en justice, (et) une est encore en garde à vue. » Aussi, ce dimanche, trois autres personnes ont été interpellées : une pour trafic de stupéfiants, et deux pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations.