En Finistère, la Croix-Rouge pourra aider la gendarmerie pour chercher des personnes disparues
La Croix-Rouge et la gendarmerie du Finistère ont signé un partenariat, ce vendredi 13 janvier 2023. À la demande des forces de l’ordre, les bénévoles de l’association pourront participer aux recherches de personnes disparues.
Publié le 15/01/2023 à 16h04
« En Finistère, on compte une à deux personnes disparues par jour », annonce la colonelle Charlotte Tournant, à la tête de la gendarmerie dans le département. Mais certaines disparitions durent moins d’une heure. « Il y a les enfants qui échappent à la vigilance de leurs parents, les ados qui fuguent, les randonneurs qui se perdent, les personnes âgées désorientées qui se perdent même s’ils sont proches de chez eux… À chaque fois, les gendarmes s’impliquent comme si le disparu était un membre de leur famille. Chaque minute compte, surtout à la tombée de la nuit, qui complique les recherches. »
Prêts en deux heures max
Et pour aller plus vite, la gendarmerie peut désormais compter sur l’aide des 900 bénévoles de la Croix-Rouge en Finistère. L’association et les forces de l’ordre ont signé un partenariat, à Quimper, ce vendredi 13 janvier 2023. « Il y a des bénévoles sur tout le territoire, qui le connaissent bien, décrit Olivier Hamon, président de la Croix-Rouge en Finistère. Si la gendarmerie nous appelle, nous serons capables de réagir en deux heures maximum. Nous entrons dans cette association pour donner du sens à notre vie et par conviction. Ce ne sera pas difficile de trouver des bénévoles prêts à s’engager car, moralement, ils le sont déjà. »
Encadrer des habitants volontaires
« Nous avons l’habitude de travailler ensemble, notamment pendant les festivals ou lors des incendies dans les monts d’Arrée, cet été, dit la colonelle Charlotte Tournant. Nous connaissons la bonne logistique et l’humanité des bénévoles, ce qui est très important dans ces circonstances. Il arrive que la population veuille aider dans les recherches, la Croix-Rouge pourra aussi nous aider à encadrer ces habitants. »
Cette aide renforcera les actions et moyens que les gendarmes mettent déjà en œuvre : alertes sur les réseaux sociaux, ainsi que patrouilles à pied, en véhicule ou avec un hélicoptère.