Sécurité : vers des enquêtes simplifiées
Fortes d’une collaboration active, la police nationale et la gendarmerie ont signé une convention, hier matin, afin de mutualiser les moyens en matière de police technique et scientifique.
La police et la gendarmerie nationales renforcent leur collaboration. Déjà opérationnelle sur le terrain, la collaboration entre les deux services a accouché d’un nouvel accord hier matin, dans les salons de la préfecture du Gers. Objectif de l’opération, mutualiser les moyens en matière de police technique et scientifique. Département pilote en compagnie de quatre autres territoires, la convention d’assistance mutuelle signée à Auch sert deux intérêts, pour le moins primordial : optimiser les enquêtes en termes d’efficacité et de temps. Des avantages non négligeables aux yeux des autorités locales. «Auparavant, le lien entre enquêteur et analyste était distendu. Aujourd’hui, grâce à la mise à disposition de moyens modernes, on favorise la proximité dans notre département», explique Jean-Marc Sabathé, préfet du département. Aidées par des techniques semblables à celles des laboratoires nationaux, les forces de l’ordre gersoises vont disposer de tout l’arsenal dernier cri pour mener à bien leur enquête. Sur le terrain, les gendarmes donneront la possibilité aux hommes de la police nationale d’avoir accès au plateau technique de la Cellule d’Identification Criminelle de la gendarmerie. Un élément indispensable pour des relevés d’empreintes, de traces de sang ou pour le traitement optique des pratiques. De son côté, la police va proposer son terminal de raccordement au Fichier Automatisé des Empreintes Digitales (FAED) aux militaires. Des avancées qui serviront principalement dans les affaires du quotidien. «Ce rapprochement concerne la police de tous les jours, que ce soit pour des cambriolages ou des vols de voiture, tient à souligner Pierre Aurignac, le nouveau procureur de la République. Elle va dans le sens d’une évolution». Une transformation des habitudes de travail qui ne changera en rien les affectations des deux services, qui agiront éventuellement aux demandes du Parquet.