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Hautes-Pyrénées : les gendarmes luttent contre la maltraitance animale

Lundi 7 novembre 2022 à 3:29 Par Marion Aquilina

Le département des Hautes-Pyrénées compte désormais trois référents en matière de lutte contre la maltraitance animale. Il y a un référent par compagnie de gendarmerie. L’objectif est de pouvoir mieux traiter ce genre de problèmes qui touchent les animaux de compagnie et ceux d’élevage.

Les gendarmes contre la maltraitance animale (photo d'illustration)
Les gendarmes contre la maltraitance animale (photo d’illustration) © Maxppp – Michel Clementz

C’est un des chantiers portés par les gendarmes des Hautes-Pyrénées, la lutte contre la maltraitance animale. Le département compte désormais trois référents (un dans chaque compagnie). L’idée c’est que les forces de l’ordre sachent mieux quoi faire quand il y a des signalements de maltraitance sur des animaux de compagnie mais aussi sur des animaux d’élevage.

Différentes formes de maltraitance

Vincent Fernandez, gendarme à la compagnie d’Arreau en charge de ce dossier, explique qu’il y a la maltraitance animale passive (par exemple un manque d’espace pour un chien dans un chenil) et la maltraitance animale active (il peut s’agir de violences physiques sur les bêtes).

Ne pas soigner une bête malade, c’est de la maltraitance

Le gendarme qui reçoit un signalement de maltraitance animale peut se tourner vers la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) qui a un service spécialisé dans ce domaine. Une enquête peut ensuite être ouverte, suivent les constatations d’un vétérinaire, il peut y avoir des poursuites pénales.

Vincent Fernandez explique que le propriétaire des animaux doit régler le souci et il peut s’exposer à des sanctions, pour éviter que ça ne se reproduise. Récemment il y a eu des cas dans les Hautes-Pyrénées, dans les Pyrénées-Atlantiques et en banlieue toulousaine.

Des lapins, des moutons, un cheval

Cet été, près de Toulouse, des moutons sont morts lors de la canicule parce qu’ils n’avaient pas été tondus. Autre exemple cité, dans les Hautes-Pyrénées, des lapins et des volailles avaient été abandonnés dans des clapiers et poulaillers et certaines bêtes étaient décédées.

Très récemment, dans le secteur de Pau, un signalement a été fait pour un cheval dont les sabots n’étaient pas entretenus, ce qui peut avoir des conséquences sur les articulations du mammifère et à terme sa motricité. Il avait des sabots en babouche.

Source : www.francebleu.fr

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