Guipavas : à bord d’un véhicule volé, trois jeunes sèment la panique dans les rues
Trois jeunes de la région de Brest ont semé la panique dans les rues de Guipavas mercredi 2 novembre, à bord d’un véhicule volé. Ils ont été interpellés par les gendarmes.
Publié le 3 Nov 22 à 10:20
Trois jeunes de la région de Brest, âgés de 15 à 17 ans, ont semé la panique dans les rues de Guipavas mercredi 2 novembre 2022, dans la soirée, entre 17 h 30 et 18 h, à bord d’un véhicule volé dans la commune dans la nuit de dimanche 30 à lundi 31 octobre.
Mise en danger
Ladite voiture avait été repérée à Guipavas par les gendarmes, qui avaient mis en place un dispositif de surveillance.
Roulant à toute vitesse avenue Georges-Pompidou en enfreignant les règles élémentaires de sécurité «et en mettant la population en danger», selon le capitaine Fabrice Le Han, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de Brest, la voiture a d’abord heurté un véhicule de gendarmerie mais a pu poursuivre sa route pendant quelques minutes.
Une femme et son bébé
Son jeune conducteur a ensuite perdu le contrôle de la voiture qui a percuté un premier véhicule puis un second. Dont les airbags se sont déclenchés. À l’intérieur de ces deux voitures, une femme de 30 ans et son bébé de sept mois et une jeune femme de 17 ans. Tous les trois ont été conduits par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest pour des examens de contrôle.
La voiture des jeunes s’est alors immobilisée, les trois sont rapidement sortis de l’habitacle pour prendre la fuite à pied. Deux ont été immédiatement interpellés par les gendarmes de Guipavas, aidés dans leur intervention par leurs collègues du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie) sabre de Brest, le troisième a pu être arrêté un peu plus tard.
Défavorablement connus
Les trois jeunes, qui seraient défavorablement connus des forces de l’ordre pour des faits similaires, ont également été transportés au CHRU pour des examens de contrôle, avant d’être conduits à la brigade de gendarmerie de Guipavas où ils ont été placés en garde à vue. Et où ils sont toujours entendus, ce jeudi matin, 3 novembre. L’enquête ouverte par les militaires se poursuit.