Gendarme sur le Tour de France : « Si j’avais le choix, je ne serais pas là »
C’est comment le travail de sécurité sur le Tour de France ?
Laurent : C’est tout le temps pareil. Parfois c’est sympa, mais souvent, c’est usant. Ça fait peur quand la caravane arrive. Les gens ne se rendent pas compte du danger. Ils sautent, ils poussent. Ce dont j’ai peur, c’est l’accident. Parfois, des gamins se font toucher par les véhicules.
Vous êtes payés par ASO ?
Non, mais on répond à une demande du Tour de France auprès du ministère de l’Intérieur. Nous sommes sous leur tutelle. ASO loue le domaine public, la route devient privative pour qu’ils l’utilisent. Nous, on est là pour tout ce qui est trouble à l’ordre public et la sécurité. On est juste des exécutants.
Vous n’êtes pas trop nombreux ?
C’est vrai qu’on est un paquet à venir. Pour une toute petite zone, on devait être cinquante ce matin. Ça mobilise du monde sur une étape. Il suffit qu’il y ait papy et mamie qui traversent et c’est le carton. Du coup, le moindre petit axe, on le bloque.
Vous vous portez volontaires pour faire le Tour ?
Non. Vu qu’il y a beaucoup de monde, on est obligé de venir.…Lire l’Article…