Faits divers
Un quadragénaire soupçonné d’avoir foncé sur la voiture des gendarmes avec son tracteur à Charenton-du-Cher
Publié le 06/03/2021 à 19h25
Soupçonné d’avoir foncé sur la voiture des gendarmes appelés pour des violences conjugales, un habitant de Charenton-du-Cher a été placé en garde à vue, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars. Il est convoqué au tribunal pour le 17 mars.
Un habitant de Charenton-du-Cher âgé de 40 ans a été arrêté et placé en garde à vue dans la nuit de ce vendredi 5 à ce samedi 6 mars, pour des faits de violence avec arme envers les gendarmes et de violences conjugales.
Il était un peu moins de trois heures du matin quand les gendarmes ont été appelés par la conjointe du quadragénaire pour des violences conjugales sur fond d’alcool.
Le conjoint est alors souçonné d’être monté dans son tracteur et d’avoir foncé sur la voiture des gendarmes à leur arrivée. Les trois militaires, indemnes, ont eu le temps de sortir de la voiture avant que cette dernière ne soit percutée par le tracteur. L’avant du véhicule a été endommagé par le godet du tracteur.
Le Psig appelé en renfort
Les gendarmes de la brigade de Saint-Amand-Montrond, qui ont appelé une patrouille du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) en renfort, sont parvenus à stopper le quadragénaire sans faire usage de leurs armes. L’homme a finalement stationné son tracteur avant d’être interpellé.
Le suspect, connu des gendarmes pour des faits antérieurs, « mais pas réguliers » de violences intrafamiliales, précise le parquet de Bourges, a été placé en garde à vue. Les gendarmes ont déposé plainte. La conjointe n’a, elle, pas souhaité déposé plainte.
Le tracteur ainsi qu’une carabine ont été saisis au regard du profil du quadragénaire « qui a l’air fragil psychologiquement », indique le parquet.
Sa garde à vue a été levée ce samedi 6 mars après-midi. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Bourges le 17 mars prochain pour des violences sans incapacité totale de travail (ITT) sur sa conjointe, pour violence sans ITT avec arme sur les gendarmes et pour dégradation d’un bien public.
Marion Lapeyre