Hier matin, les gendarmes du peloton d’intervention de deuxième génération (PI2G) se sont entraînés au fort de Hauteville-lès-Dijon.
Dans un vrombissement assourdissant, un hélicoptère de la gendarmerie se stabilise au-dessus du fort d’Hauteville-lès-Dijon. Une porte s’ouvre, une corde tombe. En quelques secondes, deux hommes cagoulés et casqués descendent et sécurisent le périmètre. Derrière eux, une colonne d’une dizaine de gendarmes progresse, arme au poing et abritée derrière un bouclier.
A droite (sans casque sur la photo),le préfet de Bourgogne a participé hier à l’assaut.
Hier matin, le peloton d’intervention de deuxième génération (PI2G) a réalisé un exercice d’entraînement en accueillant dans ses rangs un hôte pour le moins inhabituel, en la personne de Pascal Mailhos, préfet de la région Bourgogne. Dûment équipé d’un gilet pare-balles et d’un casque notamment, ce dernier a participé à l’assaut final à l’intérieur du fort.
Placé devant une porte verrouillée, un gendarme tire dans la serrure, un autre envoie un coup de bélier dans le vantail qui ne résiste pas plus longtemps. Tous les gendarmes s’engouffrent dans l’entrée. On entend des sommations, des détonations. Dans une des pièces, un malfaiteur présumé est au sol, face contre terre, neutralisé par un gendarme de l’unité d’élite.
Relevant la visière de son casque, le préfet explique : « C’est la première fois que je participe à ce type d’opération. J’étais placé au milieu d’un des trinômes, celui qui est rentré en premier. Les groupes sont très soudés. Ils n’ont pas à beaucoup parler pour se comprendre. »
Après un petit débriefing, le représentant de l’Etat a tenu à descendre de l’hélicoptère de la section aérienne de Dijon au moyen d’un treuil (*). Des entraînements de ce genre mettant en scène différentes spécialités de la gendarmerie se déroulent régulièrement en Côte-d’Or.
Source : http://www.bienpublic.com le 08/01/2013.