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Les gendarmes peuvent abattre les drones à l’approche des centrales

Le Point – Publié le – Modifié le

Selon « Le Parisien », les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie peuvent désormais utiliser leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones.

Un drone, photo d'illustration.
Un drone, photo d’illustration. © Bas Czerwinski / ANP MAG
Les drones inquiètent, et les autorités comptent bien remédier à cela. Alors que de nouveaux survols de centrales nucléaires par des drones auraient eu lieu vendredi soir entre 19 heures et minuit, Le Parisien révèle ce dimanche que, désormais, les gendarmes auront le droit d’abattre les petits engins sans pilote lorsqu’ils approchent de sites nucléaires.

Ainsi, si les tirs restent interdits « en direction de l’îlot nucléaire et au-dessus du site dit conventionnel », comme cela a été formulé lors d’une réunion vendredi au ministère de l’Intérieur, les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) seront renforcés, et pourront se servir de leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones à proximité d’une centrale nucléaire. Cité par le quotidien, un des participants souligne la difficulté de la nouvelle mesure, affirmant que « c’est un peu comme aller à la chasse au canard ».

La raison des survols encore inconnue

La question de la sécurité des sites liés à l’atome est de nouveau soulevée depuis quelques semaines alors que des drones ont survolé depuis le 5 octobre quatorze centrales nucléaires dans l’Hexagone. Si EDF, qui exploite les centrales, évoque des incidents « sans conséquence », le survol de sites nucléaires est néanmoins interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 m d’altitude autour des centrales et est passible d’une année d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Le Parisien rappelle par ailleurs que les possibilités d’interception des drones restent très limitées, et que « seules les patrouilles des agents EDF et les rondes des gendarmes ont permis de détecter les drones ». L’exécutif pourrait ainsi demander à EDF d’équiper les sites de caméras de vidéosurveillance, d’autant plus que la raison de ces survols est encore inconnue.

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