D. Dalier, nouveau patron du CNICG
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Gramat (46)
Le lieutenant-colonel Dominique Dalier est le nouveau commandant du Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat (CNICG). Il s’est installé à son nouveau poste dans la semaine du 11 au 16 aout. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique sa mission.
Quelle est votre carrière dans la gendarmerie ?
J’ai commencé par mon service militaire en tant que gendarme auxiliaire en 1983. J’ai passé le concours de sous-officier en 1984 puis après l’école j’ai été en poste en brigade à Navarrenx (64). En 1989 j’ai suivi l’école d’officiers à Melun (77) d’où je suis sorti avec le grade de lieutenant en 1992. De 1995 à 1998, avec le grade de capitaine, j’étais en poste à la compagnie de Saint-Marcellin dans l’Isère. Après un passage à la direction générale de la gendarmerie, j’ai été affecté au groupement de gendarmerie du Gers comme commandant en second. En 2008 je suis parti en Martinique comme chef d’État-Major. Puis, j’ai fait un nouveau passage à l’école d’officiers de Melun avant de rejoindre le CNICG où je viens d’être affecté.
Qu’est-ce qui a marqué votre carrière ?
Dès mes débuts je me suis investi dans l’étude du droit. Avec d’abord une licence à Pau suivie, en 2001, par un DESS de droit à l’université d’Aix-Marseille. J’ai présenté une thèse en 2012 et j’ai travaillé sur la gestion de crise avec les universitaires de Paris Assas. L’un des moments forts de ma carrière a été le traitement de l’affaire du Temple Solaire en décembre 1995. Ceci explique aussi mon intérêt pour la question des sectes. J’ai également fait un travail sur la solitude des personnes âgées, la violence faite aux femmes et la protection judiciaire de la jeunesse avec la volonté permanente de confronter pratique et théorie. Mon passage par la Martinique m’a permis d’acquérir une expérience riche sur les rapports internationaux et la gestion de crise.
Quelle est votre feuille de route pour Gramat ?
Il faut d’abord capitaliser dans la continuité de ce que fait le CNICG. Mais il faudra aussi innover car il y a des évolutions à prévoir. En effet, la cynophilie (gestion, dressage et emploi des chiens par la gendarmerie) offre une technicité pleine d’avenir. Il faut poursuivre les échanges avec l’étranger sans oublier que la France se situe très bien au plan mondial.