Les référents sûreté luttent contre les cambriolages
SECURITE – Avec 19 386 cambriolages, toutes catégories confondues, constatés en 2013, les Bouches-du-Rhône restent en tête des départements Français les plus exposés aux cambriolages, selon l’Observatoire National de la Délinquance et la Réponse Pénale (ONDRP). Un chiffre toutefois en légère baisse grâce à l’action des agents de sûreté de la gendarmerie nationale.
35 référents sûreté de la gendarmerie des Bouches-du-Rhône maille le département.
Les Bouches-du-Rhône n’échappent pas au phénomène. Avec 19 386 cambriolages, toutes catégories confondues, constatés en 2013, le département arrive en tête de cet inquiétant palmarès selon l’Observatoire National de la Délinquance et la Réponse Pénale (ONDRP). Mais relativisons tout de même, car les chiffres ne sont pas totalement aussi noirs. Sur un an, environ 400 cambriolages de moins ont été relevés.
Une baisse à mettre notamment au crédit des référents sûretés de la gendarmerie nationale formés à la caserne Beauvau de Marseille. Leur mission : aller au contact de la population pour limiter les tentatives de cambriolage. « Le délinquant est rationnel indique le Major Nirissian responsable de la formation. Il veut un maximum de gains en un minimum de temps. Le référent sûreté est là pour lui mettre des obstacles ».
« Des conseils de bon sens »
Côté « obstacles », le Major dispose d’un arsenal d’idées pour freiner les cambrioleurs. Aux particuliers qui vivent dans des maisons, le référent sûreté conseille avant tout de bien clôturer la résidence. « Et pas de marche pied devant la clôture insiste-t-il, cela facilite l’entrée ». Pour les commerçants en ville, « la pose de plots en acier, évite les effractions à la voiture-bélier ». Autre avantage, les véhicules ne peuvent pas stationner et les cambrioleurs ne peuvent pas s’en servir pour escalader à un étage, ajoute-t-il.
« Ce sont des conseils de bon sens mais ils ont un véritable intérêt, indique l’Adjudant Christelle Franchini de la gendarmerie des Salins-de-Giraud. Dans les endroits reculés, les habitants ne pensent pas être exposés. Or c’est là que les délinquants agissent en priorité ».
Reste le coût. Outre la pose de plots, l’installation de caméras ou d’alarmes, conseillée par les référents sûreté, dépasse facilement les 200 euros. « C’est vrai que cela représente un investissement reconnaît le Major Nirissian, mais le vol constitue un préjudice encore plus élevé », conclut-il.