Thélus : une stèle en mémoire du gendarme Tapella dévoilée le 2 février
La stèle a été installée discrètement la semaine dernière. Elle sera dévoilée en présence de la famille du gendarme défunt.La stèle a été installée discrètement la semaine dernière par une marbrerie de Liévin et sera dévoilée le 2 février, à 11 h, au rond-point de Thélus, sur la RN 17. Elle rend hommage au gendarme Jeannick Tapella, mort en 2010 suite à un accident lors d’un contrôle routier.
On peut y lire « Ici, le 19 juillet 2010, l’adjudant-chef Tapella de la brigade autonome de Vimy est volontairement percuté par un automobiliste. Est décédé des suites de ses blessures le 12 novembre 2010. Mort pour le service de la Nation. »
Près de sept mois après la condamnation de Jimmy Van Mullem à dix-huit années de réclusion pour avoir volontairement renversé et tué le gendarme Tapella lors d’un contrôle routier, une stèle rendant hommage au gendarme défunt va donc être présentée. La cérémonie aura lieu en présence notamment du commandant du groupement du Pas-de-Calais, Jérôme Bisognin, et de la commandante de la compagnie de gendarmerie d’Arras, Valérie Lefèvre, restée très proche de la veuve du gendarme Tapella, Sylvie, qui assistera évidemment à l’événement, en présence de ses fils. C’est d’ailleurs le cadet, Mathieu, qui devrait dévoiler cette stèle, pour l’heure couverte. Un petit monument, haut d’environ un mètre pour cinquante centimètres de large, placé en sécurité de manière à ne pas gêner non plus l’attention des automobilistes, nombreux à emprunter cette route.
Distinction posthume rare
Cette stèle n’est pas anodine. D’abord parce qu’elle rend hommage à un homme exemplaire mort dans l’exercice de sa mission, en l’occurrence sur un point de contrôle routier, alors qu’il avait fait de la sécurité routière son credo. Ensuite parce qu’elle porte la mention « mort pour le service de la Nation », une distinction très rare puisque seuls quatorze gendarmes ont eu droit à cet honneur posthume dans l’histoire. Cela ouvre par ailleurs des droits pour la famille du gendarme, les enfants devenant alors pupilles de la Nation.
SAMUEL COGEZ
m.lavoixdunord.fr
