1025 gendarmes testent les nouveaux polos de service courant
- Par Antoine Faure
- Publié le 05 juin 2023
Depuis le début du mois de mars, et jusqu’en octobre, 1025 militaires répartis sur tout le territoire, en métropole et en outre-mer, testent deux modèles de polos de service courant et un modèle de chemise UBAS (Under Body Amor Shirt). Exemple à la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Paris-Orly.
En ce jour du mois de mai, les gendarmes de la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Paris-Orly portent des uniformes légèrement différents de ceux qu’ils revêtent habituellement. Depuis le début du mois de mars, cette unité fait en effet partie de celles désignées pour tester les nouveaux polos de service courant et la chemise UBAS (Under Body Amor Shirt), qui seront déployés au second semestre 2024 ou lors du premier semestre 2025. Dans cette optique, 1025 militaires, hommes et femmes, affectés en métropole et en outre-mer, ont perçu cinq effets : deux polos manches longues, deux polos manches courtes et une chemise UBAS.
Cette expérimentation, pilotée conjointement par la Direction des opérations et de l’emploi (DOE) et le Bureau de l’habillement, et qui se déroule jusqu’au mois d’octobre, avait commencé en 2021 avec la diffusion d’un sondage à l’ensemble des militaires de la gendarmerie nationale. Suite au retour de plus de 30 000 militaires, des esquisses ont été préparées par le bureau de l’habillement, avec l’aide d’un réserviste designer de profession. La commission de la tenue avait ensuite décidé la mise en place d’un atelier collaboratif, regroupant 20 militaires représentatifs, afin d’étudier ces esquisses et de retenir deux modèles de polos et un de chemise UBAS.
À la BGTA de Paris-Orly, les 54 militaires, sous-officiers et gendarmes adjoints volontaires, qui ont perçu ce paquetage, expriment leur satisfaction de participer à ce test. « Nous sommes les premiers concernés, c’est donc bien que notre avis soit pris en compte, témoigne ainsi l’un deux. Ils sont vraiment bien, même si on peut encore les améliorer bien sûr. »
« Les 1025 testeurs seront sollicités à plusieurs reprises pour un retour de leurs ressentis selon trois axes, décrit le colonel Xavier Talhouarn de la DOE. Le premier porte sur l’image institutionnelle, la représentation de la gendarmerie. Le deuxième concerne les critères opérationnels : le port au quotidien, en intervention, avec ou sans gilet tactique. Enfin, le troisième axe porte sur les aspects pratiques : le confort dans toutes les plages de température, la résistance du tissu et l’entretien des effets. »
A l’issue de la période d’expérimentation, un questionnaire final sera transmis pour cerner les préférences en matière de coupe, de tissus et de fonctionnalités. Les caractéristiques de chaque effet pourront être versées sur un autre modèle en fonction du retour des testeurs. « L’idée c’est d’être souples, confirme le colonel Talhouarn. Et de prendre le temps de faire les choses bien, en travaillant avec les gendarmes. »