Vols de moteurs de bateaux en Bretagne : 9 personnes toujours en garde à vue
3 des 12 personnes mises en garde à vue à Rennes dans le cadre d’une affaire de vols de moteurs, ont été remises en liberté. La gendarmerie de Bretagne a procédé dimanche à l’arrestation, en région parisienne, d’une vingtaine de personnes impliquée dans cette filière de recels de moteurs volés.
- Christelle Proutière avec T.P
- Publié le 23/06/2014 | 18:05, mis à jour le 24/06/2014 | 10:56
Sur la vingtaine de personnes interpellée ce dimanche, 12 suspects dont les têtes de ce réseau avaient été mises en garde à vue à Rennes. Ce mardi, elles ne sont plus que 9 à être encore entendues par les enquêteurs.
Depuis 2 ans, les enquêteurs de la section de Recherches de la gendarmerie de Rennes étaient sur la trace d’un vaste réseau de recels de moteurs de bateaux.L’enquête a menée les gendarmes bretons jusqu’en région parisienne où la filière, très organisée et structurée organisait le rassemblement des moteurs pour un départ hors du territoire français via des camionnettes.
Ressortissants moldaves
En 2012, où l’on constate une recrudescence des vols des moteurs de bateaux, dans les chantiers navals et les ports bretons, une cellule d’enquête a été créée associant les brigades de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, ainsi que l’OCLDI (office central de lutte contre la délinquance itinérante). Rapidement sont identifiés des ressortissants moldaves installés en région parisienne.
Plusieurs interpellations ont eu lieu en 2013. Dans le cadre d’une nouvelle commission rogatoire, délivrée par un magistrat de la JIRS(Juridiction inter régionale spécialisée de Rennes), la cellule d’enquête a poursuivi ses investigations pour mettre à jour les filières de recel et l’organisation criminelle de ce réseau.
Source : france3-regions.francetvinfo.fr
Vols de moteurs de bateaux. Nouveau coup de filet des gendarmes
Dimanche dernier, les gendarmes ont interpellé plusieurs individus soupçonnés d’organiser une filière de recel de moteurs de bateaux volés dans des chantiers navals et dans les ports bretons.
Au cours de l’année 2012, la région avait connu une forte recrudescence de ce type d’agissements. Face à l’étendue du phénomène, un groupe de travail associant la section de recherches de Rennes, les groupements de gendarmerie départementale d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, ainsi que l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante, avait été créé le 1er octobre 2012.
Des ressortissants moldaves ciblés
Les enquêteurs ont très rapidement orienté leurs investigations sur des ressortissants moldaves (avec la double nationalité roumaine-moldave) installés en région parisienne. Et, en janvier 2013, en raison des nombreux recoupements et vérifications à mener, une cellule d’enquête était créée. Un travail qui s’est traduit par plusieurs vagues d’interpellations en 2013, dans le cadre d’une nouvelle commission rogatoire délivrée par un magistrat de la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes.
Mais la cellule d’enquête s’est aussi attachée à travailler sur l’organisation criminelle en place et à identifier les filières de recel. C’est ces dernières investigations qui ont permis de mettre à jour une filière structurée, parfaitement organisée, qui assurait le transport des moteurs de bateaux vers l’étranger, à bord de plusieurs fourgons au départ de la région parisienne. Ce soir, les auditions des personnes interpellées étaient toujours en cours.