Villeneuve-sur-Lot : un nouvel instructeur et un pas de tir attendu en 2015
Les militaires et policiers s’entraînent régulièrement au tir à Lascrozes. La compagnie réalise ses formations à Villeneuve, grâce à un gendarme-moniteur spécialisé.
Les militaires s’entraînent au moins une fois par mois, au tir ainsi qu’à d’autres techniques de défense.© PHOTO PHOTO A.B
Entraînement indispensable
Les gendarmes peuvent désormais compter sur la présence d’un Aide-moniteur d’intervention professionnel (Ampi ), en la personne du gendarme Melnick, fraîchement débarqué à la compagnie. Le commandant Legendre est particulièrement satisfait de pouvoir envoyer ses hommes en formations, sans qu’ils quittent le territoire Villeneuvois : « L’entraînement au tir est indispensable, même si heureusement, les tirs en exercice sont plutôt rares, principalement sur des contrôles routiers, en cas de menace directe pour la vie d’un militaire. Nous disposons aussi d’équipements pour une réponse graduelle et adaptée : les lacrymos, le bâton télescopique et le pistolet électrique. Mais l’Ampi est spécialisé dans toutes ces techniques et avant, il fallait envoyer les gendarmes se former à l’extérieur, à Marmande, Agen ou en Dordogne. »
Le pas de tir de Lascrozes devrait être fermé dans les prochains mois, la municipalité ayant jugé, il y a plusieurs années déjà, qu’un pas de tir n’était plus compatible avec la nouvelle vocation de cet espace, un lieu dédié à la protection et à la découverte de la nature. Le ball-trap en avait déjà fait les frais. Un nouvel équipement devrait sortir de terre, sur un terrain de 5 500 m2, dont la Ville s’est portée acquéreur afin d’y implanter un nouveau stand de tir sur cibles, correspondant aux mêmes caractéristiques (pas de tir de 25, 50 et 100 mètres). L’investissement de la mairie est estimé à 183 000 euros, comprenant le terrain, les travaux de terrassement et la construction du bâtiment.
Aménagé pour les adhérents
Il est prévu ensuite que la Société de Tir réalisera elle-même les aménagements intérieurs et l’installation des pas de tir ainsi que l’installation des éléments de sécurité. La Ville s’engage alors à mettre le bâtiment à sa disposition pour une durée de 50 ans, à titre gracieux les trois premières années (afin de prendre en compte les aménagements qui seront financés par l’association), puis en contrepartie d’un loyer mensuel de 400 euros pour les vingt-cinq ans à venir, à compter de la 4e année).
Alain Gabarrot, le secrétaire de l’association, n’a jusqu’ici pas de dates à avancer pour un futur déménagement. « C’est la mairie qui gère le dossier. Nous nous sommes effectivement engagés pour financer les équipements, et nous investissons exclusivement pour nos adhérents. Le nouveau site devrait être mieux équipé, car fermé, et entraîner moins de nuisances. Maintenant, quand on voit que les gens ne supportent même plus le chant du coq le matin, on n’est pas à l’abri de surprises. »