Vidéo : un entrainement antiterroriste dans une
usine de saucisson
Trois terroristes sont en train de perpétrer une tuerie de masse à Saint-Maurice de Lignon, dans une usine de salaison. Lourdement armés, ils s’attaquent aux employés. Que faire en attendant le GIGN ?
En attendant les forces spéciales
Les militaires, casqués, équipés de mitraillettes, et vêtus d’imposants gilets pare-balles, s’installent en file à l’entrée du bâtiment. Ils attendent les ordres du responsable d’opération. « Dans un pareil cas, le rôle du PSIG est de préparer le terrain pour les unités d’élite », prévient le colonel Patoux, qui observe la scène. « Sauf si une tuerie est en cours, dans ce cas nous devrons intervenir. » Au cri du meneur, l’opération commence. Les troupes foncent dans les immenses sous-sols de l’usine désafectée. Ils repèrent le terroriste retranché (joué par un gendarme). « Au sol! », hurle un militaire. Le forcené s’obstine et fonce sur le groupe d’intervention. Une rafales de balles (factices) le propulse au sol. « Finex! » Fin d’opération.
Des équipes coordonnées
« Les PSIG [équivalent de la BAC chez la police, Ndlr] ont pour but de lutter contre la délinquance. Mais ils peuvent remplir d’autres missions, comme les interventions à la suite d’une action terroriste », décrypte le colonel Patoux. À la fin de chaque scénario, les moniteurs font le bilan. « C’était toi le chef, pourquoi tu es allé reconnaitre les pièces? Qui gère le reste de l’équipe? ». Quelques points restent à améliorer, c’était le but de la journée. « D’ordinaire, les PSIG travaillent en petits groupes dans leur localité. Il faut qu’ils apprennent à se coordonner et à s’adapter à un terrain inconnu », précise le colonel.
La journée d’entrainement s’est poursuivie au dojo d’Yssingeaux, avec une après-midi d’entrainement à la « maîtrise sans armes de l’adversaire. »