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Le - Vétustes, inadaptés, ces commissariats et gendarmeries vont être rafraîchis

Vétustes, inadaptés, ces commissariats et

gendarmeries vont être rafraîchis

HOME ARCHITECTURE Par Guillaume Errard Mis à jour Publié 

EN IMAGES - Découvrez quelques-uns des 76 bâtiments de police et de gendarmerie que le ministère de l’Intérieur prévoit de rénover ou agrandir dans les années qui viennent.

EN IMAGES – Découvrez quelques-uns des 76 bâtiments de police et de gendarmerie que le ministère de l’Intérieur prévoit de rénover ou agrandir dans les années qui viennent.

«Le gouvernement a décidé de faire de l’amélioration des infrastructures immobilières de la police et de la gendarmerie nationales une priorité du quinquennat», affirme le ministère de l’Intérieur. Les moyens engagés, entre 2018 et 2020, pour «améliorer les conditions de travail des personnels et l’accueil des usagers», sont les suivants: 196 millions d’euros par an pour la police et 101 à 105 millions d’euros par an pour la gendarmerie.

Le plan triennal que le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a présenté ce mercredi prévoit, entre autres, la réalisation de près de 80 nouveaux projets (construction de nouveaux bâtiments, rénovation, réhabilitation…): 29 pour la police nationale et 47 pour la gendarmerie. Le Figaro Immobilier en a sélectionné quelques-uns.

• PARIS XIVe – Remise à niveau de l’hôtel de police: 20 millions d’euros

Construit en 1973, l’hôtel de police du XIVe arrondissement (voir notre photo d’illustration) est particulièrement vétuste et son organisation fonctionnelle est inadaptée. Près de 900 opérations d’entretien et de maintenance ont été réalisées sur les trois dernières années. Malgré cela, les conditions d’accueil et de travail sont toujours aussi mauvaises, reconnaît le ministère de l’Intérieur. Le projet de remise en l’état devrait être achevé en 2022.

• NICE – Construction d’un nouvel hôtel de police: 50 millions d’euros

Alors que leurs actuels bâtiments sont vétustes et peu fonctionnels, les effectifs de la police nationale et de la police municipale seront relogés dans les anciens locaux du CHU de Nice. Un centre de rétention administrative sera intégré ainsi qu’un centre de crise commun avec la police municipale. Ce projet fait l’objet d’une coconstruction entre l’État, la ville (maître d’ouvrage) et reçoit le soutien financier du conseil départemental des Alpes-Maritimes (à hauteur de 5 millions d’euros) et du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (à hauteur de 10 millions d’euros). Le projet devrait être achevé en 2022.

• DIJON – Extension d’une école de gendarmerie: 25,7 millions d’euros

Pour assurer la formation des gendarmes, un projet d’extension d’une école de gendarmerie à Dijon, sur l’ancien site de la base aérienne, est conduit sur plusieurs années. Les travaux permettront d’augmenter les capacités d’accueil du site et de transformer le site de la base aérienne en école qui devrait former 600 élèves par an et employer 200 personnels permanents. Les premières livraisons interviendront en 2019 et s’échelonneront sur les années à venir.

• SAINT-ÉTIENNE – Extension et réhabilitation de l’hôtel de police: 14,7 millions d’euros

Vieillissant et ne répondant plus aux besoins des services tant en termes de surface que de fonctionnalité, le bâtiment du commissariat de police fera l’objet de travaux de rénovation qui permettront d’étendre la surface disponible et de mettre ce bâtiment en conformité avec les normes de sécurité, de sûreté, d’hygiène et d’accessibilité. Ce projet de réhabilitation-extension qui coûtera près de 15 millions d’euros permettra d’accueillir 400 agents d’ici 2021.

En revanche, il n’est nullement fait mention de la rénovation de la caserne de la gendarmerie nationale qu’avait pourtant promise Gérard Collomb dans un courrier adressé (voir ci-dessous) au député socialiste de la Loire Régis Juanico et daté du 28 août 2017.

Cliquez ici pour agrandir l’infographie

• LE MANS – Construction d’un stand de tir: 1,8 million d’euros

Alors que le chantier du futur hôtel de police (voir ci-dessous) devrait voir le jour d’ici septembre prochain, un stand de tir va également sortir de terre, comme le réclamaient les policiers du Mans. Le projet, pour lequel aucune date de livraison n’a été donnée, sera implanté sur le site «Paixhans», tout près de l’école de gendarmerie de la ville (voir notre carte ci-dessous). Au total, près de 1200 fonctionnaires armés (policiers, gendarmes, services pénitentiaires, douanes et office national de la chasse et de la faune sauvage) pourront s’entraîner sur cette nouvelle infrastructure.

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