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Le - Une promotion d’élèves de Montluçon prend le nom du jeune gendarme tué à Oran, en 1962

La Machine

Une promotion d’élèves de Montluçon

prend le nom du jeune gendarme tué

à Oran, en 1962

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Une promotion d’élèves de Montluçon prend le nom du jeune gendarme tué à Oran, en 1962

Les gendarmes de Montluçon ont défilé devant la tombe de Jean Deschaumes, avant la commémoration. © Droits réservés

La 9 e compagnie de l’école de gendarmerie de Montluçon est venue, jeudi, en terre machinoise, baptiser sa 375 e promotion du nom de Jean Deschaumes.

Arrivés à la Communauté de brigades de Decize en début de matinée, jeudi, la centaine d’élèves gendarmes a rallié La Machine à pied, à travers bois, pour venir se recueillir sur la tombe de Jean Deschaumes, au cimetière n° 2, où les attendaient deux élus machinois, anciens militaire et gendarme, Jean-François Vindiolet et Jean-Michel Guilbert. Selon un protocole militaire millimétré, les gendarmes sont venus par deux saluer leur parrain.

En chansons et au pas

Puis, direction place Grillot, pour la commémoration officielle et la remise de médailles (1). Une arrivée en chansons, en l’honneur du parrain, et au pas, en compagnie des porte-drapeaux de la Fnaca, de l’Arac, de l’UNPRG et de la 541 esection des Médaillés militaires de Decize. Chacun a pris place autour du monument de la place Grillot, en présence de la famille Deschaumes, très émue de cet honneur, et des personnalités civiles et militaires (2).

Daniel Barbier, maire, et Patrice Perrot, député, ont remis les médailles de promotion avec le colonel Claude Loron, commandant de l’école de gendarmerie de Montluçon, et le lieutenant-colonel Colmez, responsable de la division d’instruction.

À l’issue de la cérémonie, le cortège s’est rendu à la salle des fêtes, où se sont exprimés le colonel Loron, ainsi que le major Streiffer (Varennes-lès-Narcy) et le maréchal des logis chef Casslot (Village de Brain, Decize), aujourd’hui à la retraite, tous deux présents dans le véhicule qui fut pris pour cible par des terroristes, le 7 mai 1962, entraînant la mort de leur camarade, surnommé « La machine », Jean Deschaumes, abattu d’une balle dans la tête.

La compagnie a fait cadeau de deux plaques à la famille Deschaumes et à la municipalité : l’une en l’honneur du gendarme Deschaumes, l’autre représentant la promotion avec l’insigne à la gloire du jeune Machinois. « Cette cérémonie est un magnifique hommage rendu à mon mari, merci pour ce qui a été fait, c’est merveilleux, merci pour ce joli chant », a confié Ginette Deschaumes au colonel.

La journée s’est achevée par un vin d’honneur et un petit en-cas… pour la route, en bus, jusqu’à la caserne Richemont, qui abrite l’école de gendarmerie de Montluçon.

(1) À l’initiative de l’école de gendarmerie de Montluçon, en partenariat avec la municipalité machinoise.

(2) Parmi lesquelles le capitaine Arnaud, commandant l’escadron mobile de Decize, le lieutenant Bigot, commandant de la Communauté de brigades de Decize, et l’adjudant Giacomazi, de La Machine.

Appel. Après avoir félicité l’ensemble des gendarmes pour cet hommage, Daniel Barbier et son adjoint, Jean-François Vindiolet, ont lancé un appel : « Sachez que nous habitons une belle commune, que les locaux de la gendarmerie vont être refaits à neuf et que, si vous le désirez, une fois votre formation terminée, nous vous accueillerons avec grand plaisir ».

Yohann Walszewski

Sourcewww.lejdc.fr

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