Une antenne régionale du GIGN créée à Nantes
Les PI2G sont une force intermédiaire entre le peloton d’intervention de la gendarmerie mobile et le GIGN. | Reuters archives
Le ministre de l’Intérieur veut renforcer la lutte contre le terrorisme. Le peloton d’intervention interrégional de gendarmerie devrait compter une trentaine d’hommes.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, l’a annoncé hier : un peloton d’intervention interrégional de gendarmerie (PI2G), antenne régionale du GIGN, sera créé à Nantes. Ce sera aussi le cas à Tours, Reims et Mayotte. Il en existe déjà un à Orange, Toulouse et Dijon. Il s’agit de renforcer le rôle de la gendarmerie dans la lutte contre le terrorisme a indiqué le ministre qui met en avant « le maillage territorial de celle-ci […] et son organisation spécifique qui lui permet de monter rapidement en puissance en cas d’attaque terroriste ».
Prêts en 15 minutes
Les PI2G sont des unités d’une trentaine d’hommes soumis à un régime d’alerte et disponibles en permanence : ils doivent être prêts à partir en intervention en moins de quinze minutes. Ils constituent une force intermédiaire entre le peloton d’intervention de la gendarmerie mobile et le GIGN, ce qui permet de soulager cette dernière unité dans des situations de crise. Ils ont principalement pour mission les interpellations judiciaires, les arrestations de forcenés, les escortes de détenus dangereux, la lutte contre la criminalité organisée et le contre-terrorisme…
Le ministre n’a pas précisé la date de création de l’antenne nantaise.
