La trace ADN a été prélevée sur une lampe-torche oubliée dans l’une des habitations cambriolées. Les faits remontent au lundi 25 novembre 2013 : ce jour-là, en quelques heures à peine, des malfaiteurs commettent cinq vols dans des habitations de Guînes, Bonningues et Peuplingues. Leur butin est constitué principalement de bijoux, d’argent et d’appareils multimédia. Des plaintes sont déposées, une enquête ouverte, mais la gendarmerie dispose de peu d’éléments, hormis cette fameuse trace ADN…

Il a fallu plus d’un an pour que celle-ci soit analysée et comparée avec le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG). « Par chance, raconte un gendarme, ça a matché. » Les empreintes sont connues : elles appartiennent à un Albanais vivant en région parisienne et déjà très connu pour ses implications dans des affaires de vol. Actuellement détenu à la prison de Fresnes, cet homme de 35 ans a été entendu ce mardi par les enquêteurs de la compagnie de Calais : il a nié les faits en bloc.

Pour les gendarmes, sa culpabilité ne fait pas de doute : le suspect appartient probablement « à un réseau international très organisé », selon l’un d’eux. Mais la trace ADN constituera-t-elle une preuve suffisante aux yeux du parquet de Boulogne-sur-Mer ? Ce dernier décidera d’ici quelques jours des suites à donner, ou non, à cette affaire.

Source : www.lavoixdunord.fr