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Le - Un gendarme sauve un enfant de 4 ans de la noyade

Cher. Un gendarme qui rentrait chez lui sauve un enfant de 4 ans de la noyade

Un gendarme en permission n’a pas hésité à se jeter dans les eaux d’une rivière, dans le Cher, pour sauver un enfant de 4 ans de la noyade. Le militaire est revenu sur les faits qui se sont déroulés le 28 mai 2024 auprès du « Berry Républicain ».

Un gendarme en permission a sauvé un enfant de 4 ans de la noyade, le 28 mai 2024 dans le Cher. Photo d’illustration.
Un gendarme en permission a sauvé un enfant de 4 ans de la noyade, le 28 mai 2024 dans le Cher. Photo d’illustration. | BLACK17BG / PIXABAY

Publié le 19/06/2024 à 15h43

Un enfant âgé de 4 ans a été sauvé de la noyade par un gendarme en permission, le 26 mai 2024 à Marmagne, dans le Cher. Le militaire est revenu sur les événements auprès de nos confrères du Berry Républicain , lundi 17 juin. Selon lui, le petit garçon « était sous une bonne étoile ce jour-là », car il a pu compter sur une chaîne de solidarité pour le sortir des eaux de l’Yèvre.

L’enfant, qui s’amusait avec un camarade au bord de la rivière, est tombé à l’eau sous les yeux du gendarme qui circulait avec sa fille en voiture près d’un parc de loisirs. Les deux bambins avaient échappé à la vigilance d’adultes qui participaient à une fête.

« Il n’avait aucune chance de s’en sortir »

« J’ai dit à ma fille de s’arrêter et je suis sorti en courant. J’ai enlevé ma veste et mes lunettes, j’ai vérifié que je n’avais pas mon téléphone et j’ai sauté dans l’eau », se souvient ce membre de la brigade cynophile. Alerté par les cris de l’enfant resté sur la berge, un autre témoin a lui aussi plongé. Il a réussi à agripper le petit en détresse mais s’est retrouvé à son tour en difficulté. Le gendarme les a saisis et les a hissés sur le bord, avec l’aide des fêtards.

Le garçonnet a été pris en charge par un pompier volontaire présent sur place et n’a pas été hospitalisé. Sain et sauf, il a néanmoins évité le pire selon le militaire. « Si le petit avait passé les pelles sous le pont, il se retrouvait dans les remous, comme dans une machine à laver. Il n’avait aucune chance de s’en sortir », estime-t-il dans les colonnes du quotidien.

Source : www.ouest-france.fr

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