Fait divers
Un gendarme renversé par un
automobiliste en marge de la course
Paris-Gien-Bourges
MENETOU-SALON FAITS DIVERS
Publié le 06/10/2017 à 08h02
Cet après-midi, un automobiliste a percuté un gendarme dans le centre de Menetou-Salon (Cher), au passage de la course cycliste Paris-Gien-Bourges.
Le conducteur aurait refusé de s’arrêter malgré l’injonction d’un signaleur. La victime a été blessée aux membres inférieurs.
Interpellé, l’automobiliste a été placé en garde à vue, sur la qualification de tentative de meurtre, par le procureur de la République, Joël Garrigue.
Gendarme renversé à Menetou-Salon,
lors du Paris-Gien-Bourges : le
conducteur remis en liberté
BOURGES FAITS DIVERS JUSTICE
Publié le 07/10/2017 à 08h00
Le gendarme blessé est sorti de l’hôpital de Bourges. Hier, au tribunal correctionnel de Bourges, il était assis aux côtés de ses collègues, minerve autour du cou, la démarche claudiquante : quatorze jours d’incapacité totale de travail.
Dans le box des détenus, le conducteur, trente-six ans, un habitant de Menetou-Salon. C’est lui qui a foncé sur le gendarme et l’a blessé aux jambes. Gardé à vue, dans un premier temps, sur la qualification de tentative de meurtre, le trentenaire s’est retrouvé en comparution immédiate pour violences volontaires avec arme (la voiture). Une procédure accélérée pour laquelle il a fait le choix, comme il en a le droit, d’un délai pour préparer sa défense.
Le conducteur ne donne pas d’explications
Impossible, à l’heure actuelle, de connaître les motivations de cet homme inséré socialement, qui travaille depuis plusieurs années chez le même employeur. Hier, les magistrats se sont attachés, en écoutant les avocats de la partie civile et de la défense ainsi que le substitut du procureur, à décider si le prévenu devait être placé en détention provisoire en attendant la date de la prochaine audience où il comparaîtra, ou s’il devait être remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
La seule déclaration relative au fond de cette triste affaire est simple : « Je n’ai jamais voulu faire de mal », a-t-il expliqué à l’adresse du gendarme blessé. Mais il semble que l’intention ait été déconnectée de l’acte.
L’avocate de la partie civile a demandé sa détention provisoire au motif qu’il réside dans une commune où le gendarme intervient. Le parquet a réclamé également la détention provisoire eu égard à « la dangerosité » du mis en cause.
Son avocate a plaidé, bien sûr, sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Qu’elle a obtenue jusqu’au 23 octobre à 14 heures, date de sa comparution devant le tribunal correctionnel.
R.B.