Trafic de cocaïne démantelé entre Millau et les Antilles
Entre mai dernier et le 13 otobre, les gendarmes aveyronnais ont démantelé un trafic de stupéfiants, principalement de la cocaïne, qui courait entre l’île de Saint-Martin et Millau.
Une nouvelle étape vient d’être franchie par les gendarmes de la brigade des recherches (BR) de Millau dans l’enquête qu’ils mènent, depuis le 14 février dernier, dans le cadre d’un trafic de produits stupéfiants entre l’île de Saint-Martin, dans les Antilles, et la Cité du gant. Agissant sur commission rogatoire délivrée par la juge d’instruction de Rodez, les militaires avaient, le 27 mai, procédé à une première série d’interpellations de personnes soupçonnées de participer à ce trafic en jouant le rôle de «mules». À l’époque, ils avaient ainsi saisi un peu plus de 1,6 kg de cocaïne et de la résine de cannabis.
Depuis, les gendarmes avaient poursuivi leurs investigations, allant jusqu’à localiser à Montpellier celui qui, à leurs yeux, était le principal organisateur du trafic. Aussi, le 13 octobre, ils ont mené une deuxième, et ultime, série d’interpellations. Cinq personnes, dont le chef présumé du réseau et deux «mules» qui revenaient d’un «voyage» à Saint-Martin, ont été arrêtées par la BR de Millau dans les environs de la préfecture de la région languedocienne. Ces cinq suspects ont été placés en garde à vue et transportés en sud Aveyron pour y être interrogés par les enquêteurs.
Cocaïne, révolver et argent liquide saisis
Ces derniers ont ensuite effectué plusieurs perquisitions. Des fouilles auréolées de succès puisque les gendarmes ont saisi 1,560 kg de cocaïne, un revolver, 26 000 € en numéraire, de deux voitures de luxe, et divers objets utiles à l’enquête.
À l’issue des gardes à vue, deux des personnes en cause ont été déférées devant un magistrat, mises en examen et placées en détention provisoire.
Pour mener à bien cette opération, quarante gendarmes ont été engagés. Ils appartiennent des unités de la compagnie de gendarmerie de Millau et du groupement de gendarmerie de l’Hérault. Un spécialiste en nouvelles technologies du groupement de gendarmerie du Lot et une équipe cynophile «stupéfiants» des Pyrénées-Orientales ont également participé à cette enquête.
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