Tourouvre
Le projet de gendarmerie relancé
Les élus en ont débattu lors de la réunion communautaire.
05/04/2016 à 09:27 par nathalie.legendre
Le conseil de la CDC du Haut-Perche s’est réuni jeudi soir, à la salle Georges Brassens, sous la présidence de Guy Monhée.
Plusieurs solutions
Suite au projet de fusion avec la Cdc de Longny au 1er janvier 2017, Cdc qui a déjà la compétence gendarmerie, la Cdc du Haut-Perche a pris également cette compétence le 1er janvier 2016.
« La CdC porte le projet de construction des gendarmeries. Un projet qui remonte à 2007 pour Tourouvre, pour la construction de la nouvelle gendarmerie et qui fut validé par la gendarmerie, d’où l’achat de l’ancienne scierie sauf que l’ancien préfet de l’Orne avait décidé que ce projet n’était pas très opportun. À son départ, ce projet a été relancé par le Colonel Urien, en accord avec Madame le Préfet. Un projet de 1,2 million d’euros réparti à 700 000 € pour la partie de 5 logements, 350 000 € pour les bureaux et garages et 100 000 € pour la voirie et réseaux divers. La gendarmerie actuelle est propriété de la commune de Tourouvre. Le produit de sa vente rapporterait 300 000 €. Pour ce projet, il y a plusieurs hypothèses : la partie technique confiée à la CdC, la partie logements à Orne Habitat. Des loyers partagés entre la CdC et le bailleur social ? Un futur loyer global annuel estimé à 57 000 € qui paierait les annuités de l’emprunt. Seul hic, les subventions prévues par la gendarmerie pour ce genre d’équipement, soit 150 000 €, ne sont éligibles que pour la Cdc. La véritable question : on peut construire nous-même la nouvelle gendarmerie et on peut ensuite proposer à Orne Habitat d’assurer la gestion locative sinon, nous perdrons 120 000 € d’aides. La CdC du Haut-Perche supporterait seule l’investissement. Un groupe de travail va être mis en place pour étudier ces hypothèses mais déjà, si l’état-major de la gendarmerie décide cette construction, c’est qu’elle envisage de rester encore de nombreuses années à Torouuvre » explique Guy Monhée.
Emmanuel Rempenault ajoute : « il faut que nous puissions nous préparer avec des chiffres précis ; inutile de se précipiter ».