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Le - Suzanne Retailleau a soufflé ses cent bougies

Suzanne Retailleau a soufflé ses cent bougies

Publié le 25/10/2021 à 06:25 | Mis à jour le 25/10/2021 à 06:25

SAINT-MAUR

Suzanne, toujours bon pied bon œil.
Suzanne, toujours bon pied bon œil.
© Photo NR

Suzanne Retailleau, née Lagaronne, a vu le jour le 15 octobre 1921, à Angous (Pyrénées-Atlantique). Aînée d’une famille de neuf enfants, Suzanne a d’abord été vendeuse en épicerie dans différents villages de son département d’origine. Avec Pierre Retailleau, son mari gendarme, elle quitte la France à 20 ans pour le suivre en Algérie, à Oran. Au gré des mutations, ils découvriront Alger et Constantine. « En 1942, alors qu’à l’époque les femmes de gendarmes n’avaient pas le droit d’avoir un emploi, j’ai tout de même passé un concours, en ne disant pas que j’étais marié à un gendarme. C’est comme ça que je suis entrée, pour deux ans, comme rédactrice civile dans la gendarmerie. » De cette union, Pierre et Christian ont vu le jour. « Pierre est né en novembre 1942 à Oran, dans une cave, sous les bombardements. » Ce n’est qu’en 1958 qu’elle reviendra en France et s’installera à Toulouse. Resté en Algérie, son époux ne la rejoindra qu’en 1963. En 1993, elle viendra habiter Saint-Maur pour se rapprocher de son fils Christian. Parfaitement autonome – seule une femme de ménage vient lui donner un coup de main quelques heures par semaines – Suzanne passe une retraite heureuse chez elle.

Source : www.lanouvellerepublique.fr

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