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FAITS DIVERS

Sorbey (55) : un gendarme tire sur un homme

Les faits se sont déroulés rue des Quatre-Jours mardi après 23 h alors que les militaires de la gendarmerie intervenaient dans un pavillon dans le cadre d’un différend familial. Un homme, blessé par balle, a été transporté au centre hospitalier de Verdun.

  • LE 15/08/2018 À 07:03
  •  MIS À JOUR LE 15/08/2018 À 15:29
Un gendarme tire sur un homme

Les chevalets jaunes de la gendarmerie sont posés sur la chaussée de la rue des Quatre-Jours à Sorbey dans le canton de Bouligny. Des rubans de plastique interdisent l’accès aux badauds d’une portion de cette artère desservant un lotissement récent. Les gendarmes s’affairent dans le périmètre et la camionnette de l’identification criminelle de Bar-le-Duc arrive sur les lieux. Il est près de 2 h du matin mercredi.

Les faits se sont déroulés quelques heures plus tôt, mardi 14 août après 23 h 00. Selon les premiers éléments, des gendarmes de la communauté de brigades d’Etain se sont rendus dans un pavillon de la rue des Quatre-Jours dans le cadre d’un différend familial. Pour des raisons que l’enquête devra déterminer, l’un des militaires présents a fait usage de son arme. Il semblerait qu’un quadragénaire, dont l’identité ne nous a pas été communiquée, aurait menacé un gendarme avec un couteau.

L’homme a été blessé par balle et transporté au centre hospitalier de Verdun par les sapeurs-pompiers. Son pronostic vital n’était pas engagé. Le gendarme aurait tiré à plusieurs reprises sur une zone non vitale.

Sur les lieux, se sont rendus le colonel Gastebois, commandant du Groupement de gendarmerie de la Meuse ainsi que le capitaine Grosse, commandant de la compagnie de Verdun.

Le procureur de la République de Verdun a confié l’enquête aux gendarmes de la Section de recherches de Nancy. Une enquête qui devra déterminer dans quel contexte et pour quelle raison le gendarme a fait usage de son arme et si la réponse était proportionnée. Aucun placement en garde à vue n’a, pour le moment, eu lieu.

Une fois les soins prodigués au quadragénaire, celui-ci sera entendu par les services de l’enquête pour qu’il puisse donner sa version des faits.

Frédéric PLANCARD
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