Six cents Tourangeaux dans la réserve
Publié le 23/10/2019 à 06:25 | Mis à jour le 23/10/2019 à 06:58
ARMÉE
INDRE-ET-LOIRE
Parmi les nombreux réservistes présents sur la base 705, jeudi, Kelyne, 24 ans, épouse de militaire, maman de deux jeunes enfants, de Fontevraud-l’Abbaye, nous a évoqué son engagement. Malgré sa formation en hôtellerie-restauration, cette jeune mère au foyer a choisi depuis 2014 de consacrer une grande partie de son temps à la Défense nationale, dans la réserve militaire. Régulièrement, elle va donc officier en uniforme, que ce soit pour des patrouilles « Sentinelles », des prises de garde, ou des missions administratives. « On peut aller jusqu’à 120 jours de réserve dans l’année », dit Kelyne qui, jeudi dernier, a reçu la médaille du service militaire volontaire, des mains du général de brigade aérienne Manuel Alvarez. « Si j’ai choisi d’être réserviste, c’est pour servir mon pays, à mon échelle, et c’est parce que les valeurs de l’armée me correspondent. Et puis, si nous n’étions pas là, comment les militaires prendraient-ils leurs vacances ? » sourit la jeune femme.
Kelyne est l’un des 72.000 réservistes de la Garde nationale des armées, de la gendarmerie nationale et de la réserve civile de la police nationale. Cette Garde nationale créée en 1789, dissoute près d’un siècle plus tard et qui a été réinstitutionnalisée en 2016 par le président de la République, François Hollande, après les attentats terroristes de 2015. Aujourd’hui, la Garde nationale représente un vivier de 76.000 personnes, l’objectif étant de le porter à 85.000 effectifs. Chaque jour, 7.000 réservistes interviennent en renfort des forces de défense et de sécurité « capables d’intervenir en tout temps et sur tout terrain aux côtés de leurs camarades d’active ». On compte environ 600 réservistes en Indre-et-Loire. 320 réservistes actifs de la gendarmerie et environ autant dans les armées de terre, air et mer.