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Le - Signer avec la gendarmerie mène à tout, de l’enquête… à la cuisine

Signer avec la gendarmerie mène à tout, de l’enquête… à la cuisine

   MIS EN LIGNE LE 28/06/2021 À 16:08 

LAURENCE PICANO

Sans condition de diplômes, les jeunes de 17 à 27 ans peuvent devenir gendarmes adjoints ou aspirants. Ces quelques années peuvent être un tremplin vers une carrière de gendarme sur le terrain mais aussi en cuisine ou encore dans l’immobilier. Ce corps de l’armée a de multiples facettes.

La référente recrutement du sud de l’Aisne reçoit régulièrement des candidats en entretien individuel.
La référente recrutement du sud de l’Aisne reçoit régulièrement des candidats en entretien individuel.

Un rêve d’enfant peut parfois réserver des surprises lorsqu’on va jusqu’à le réaliser. Un contrat de gendarme adjoint ou aspirant peut confronter le rêve d’une carrière de militaire avec la vérité du quotidien. C’est ce que proposent les recrutements réguliers organisés pour les 17-27 ans, leur permettant, si leur candidature est acceptée, de signer pour 5 ans avec prolongation possible jusqu’à 6 ans. Après quoi les intéressés peuvent passer un concours et devenir gendarmes. Si l’idée qu’ils se faisaient de la gendarmerie est validée… « Cette période peut permettre de découvrir le métier, avec ses avantages et ses inconvénients », fait remarquer la référente recrutement pour le sud de l’Aisne.

Assumant cette fonction depuis plusieurs années, elle reçoit parfois, avec plaisir indique-t-elle, des nouvelles des personnes qu’elle a contribué à recruter. Et certains de ces anciens gendarmes adjoints ou aspirants confirment dans la gendarmerie. « J’ai vu arriver à Fère-en-Tardenois un jeune que j’avais recruté », témoigne ainsi la référente.

Mais la vie du gendarme volontaire comme du militaire ayant passé le stade du concours et de l’école n’est pas forcément celle des gendarmes que l’on voit dans la rue ou sur les accidents… « Il est possible d’être agent de police judiciaire (APJA) ou gendarme adjoint volontaire emploi particulier », détaille la responsable du recrutement dans le sud de l’Aisne. Si les premiers peuvent être sur le terrain « en soutien des sous-officiers » et participent à toutes les missions des gendarmes au côté desquels ils sont affectés, les seconds sont « à l’arrière ». Ils exercent par exemple les fonctions de cuisiniers ou secrétaires.

Tous pourront, après leur contrat de cinq ans pouvant être renouvelé jusqu’à 6, passer le concours pour intégrer la « gendarmerie de terrain » ou « le corps de soutien technique et administratif ». Dans ce dernier, on peut être affecté à la logistique, à la restauration collective pour les mess par exemple, aux affaires immobilières, ou encore devenir mécanicien ou même imprimeur.

Mais avant, tout cela, si le candidat passe par l’étape gendarme adjoint ou aspirant, il lui faudra déposer un dossier avant d’être reçus en entretien individuel. « On parle de leur vie professionnelle et de leur vie scolaire », développe la référente. Les cas peuvent être divers étant donnée la large tranche d’âge et le fait qu’aucun diplôme ne soit exigé. « Les candidats visionnent une vidéo qui présente la vie du gendarme volontaire du jour de l’examen jusqu’à l’entrée à l’école .»À savoir

Des sessions de recrutement sont organisées par chacun des référents. Les candidats ayant fait une demande et rempli un dossier via le site internet lagendarmerierecrute ou en appelant le 0 820 220 221 sont reçus par petits groupes.

Un entretien individuel permet, après le visionnage de la vidéo, d’en savoir plus sur le parcours et leur dossier est contrôlé. Un avis favorable, réservé ou défavorable sera émis.

Une convocation à l’examen est ensuite adressée aux candidats. Si leur candidature est validée, ils partiront, après l’examen médical, en école, pour 13 semaines en ce qui concerne les APJA ou 6 semaines pour les emplois particuliers.

Source : abonne.lunion.fr

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