« SERVICE PUBLIC, SERVICE AU PUBLIC »: UN COLLOQUE SUR LA GENDARMERIE À NICE, LE 8 JUIN
La gendarmerie est bien un service public mais, comme le rappellent les organisateurs du colloque qui aura lieu à Nice, le 8 juin, « elle est davantage associée à la prescription qu’à la prestation ».
La gendarmerie est-elle un service public décalé par rapport aux services publics de prestation ? Ses missions et ses relations avec le public ont-elles évolué parce qu’elle ne s’inscrirait plus seulement dans une perspective d’autorité ? Ces questions sont au centre de ce colloque organisé par le Centre de Recherches des Ecoles des Officiers de la Gendarmerie Nationale, en partenariat avec la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université Nice Sophia Antipolis et la Région.
Pour tout renseignement: cerdacff@unice.fr ou au 04 92 15 70 41.
Le colloque se tiendra dans l’amphi 202 de la faculté de droit et science politique, av. Doyen L. Trotabas.
Commentaires
Comment peut-on parler de lien avec le public après avoir fermé toutes les « petites » brigades
de Gendarmerie. Ce sont les mêmes qui ont supprimé les bureaux de Poste dans les petits villages en vous affirmant que cela allait améliorer la qualité du service. C’est peut-être vrai, après tout, je n’ai pas vu les citoyens faire « la nuit debout ».
Écrit par : chacalhurlant | 21.04.2016
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Tout ce qui faisait la force de la Gendarmerie Départementale notamment ( es brigades) c’était cette proximité avec la population locale. Aujourd’hui pour déposer sa plainte, ou pour des renseignements vous n’avez plus qu’une matinée ou votre brigade locale est ouverte. Sinon il faut se rendre à la « brigade mère » qui gère deux ou trois brigades satellites, distantes souvent de plus de 20kms. Mais le plus grave c’est le lien perdu avec la population. De fait les gendarmes locaux ont vu leur secteur augmenté car en raison de la diminution des effectifs et de leur réorganisation en communauté de brigades ils interviennent sur une quarantaine de communes, et avec donc des délais de route avoisinant parfois trois-quart d’heures. Sinon vous avez la possibilité de faire une pré-plainte par internet, bonjour les papys/mamies. Il faut toutefois reconnaître qu’à l’époque (années 90) les élus s’étaient opposé à ce projet de regroupement de brigades.
Je ne parlerais pas du renseignement , aujourd’hui primordiale, plus difficile à obtenir. Alors tous ces chercheurs, ces généraux, ces « diseurs » pourront parler » d’intelligence territoriale » des « technologies de communication » de « l’évolution des liens avec la population » cela ne changera rien à la rupture actuelle entre les gendarmes et la population. Le temps qui était pris à parler de visu, je le précise, sans l’intermédiaire d’un téléphone portable, ou d’internet, permettait de tisser des liens avec les « occupants d’un territoire » autant de « vigies » incontournables pour maîtriser l’événement futur. La technologie ne remplacera le contact humain, le relationnel. En conclusion ces réformes ont bien vidé la gendarmerie d’une grande partie de sa substance , reconnu et apprécié par la population. Les analyses des « plasma-leaders » n’y changeront rien.
Écrit par : MAS 36 | 21.04.2016
Source : lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr