Sarthe. Pass sanitaire : les gendarmes ont commencé les contrôles
En Sarthe, les gendarmes vérifient la bonne mise en place du pass sanitaire. L’un de ces contrôles a eu lieu à la piscine de Sablé-sur-Sarthe, ce mercredi 28 juillet 2021.
Par Maxime Davoust
Publié le 28 Juil 21 à 17:48
La mise en place du pass sanitaire, depuis le 21 juillet 2021, est-elle bien respectée par les établissements et les usagers ?
En Sarthe, les gendarmes sont chargés d’y veiller et ont déjà commencé leurs contrôles.
Ce mercredi 28 juillet, avant de franchir le guichet, quelques baigneurs du centre aquatique de Sablé-sur-Sarthe ont été ainsi accueillis par plusieurs militaires.
« On est en phase de rodage »
Pas de problème pour l’établissement géré par la communauté de communes : un poste à plein temps est dédié pour vérifier le pass sanitaire des usagers.
« On est en phase de rodage », précise le lieutenant-colonel Ignatovitch, commandant en second du groupement de gendarmerie sarthois. « Le but c’est de faire beaucoup de pédagogie. »
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La prévention avant la répression
Pour les usagers, qui peuvent être contrôlés aussi bien à l’entrée qu’à la sortie, sans pass sanitaire valable, l’amende s’élève à 135 € (minorée à 90 € si elle est réglée immédiatement). Les gendarmes sont habilités à effectuer des contrôles d’identité afin d’éviter les fraudes.
La sanction est plus salée pour les établissements : de 1500 € à 7500 €.
Pour l’instant, pas de répression… Mais la situation pourrait évoluer. Dès le 9 août, le pass sanitaire sera étendu aux bars, restaurants, cinémas et musées.
Pass sanitaire : quel document est valable ?
Pour rappel, le pass sanitaire peut prendre trois formes :
-Le résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination Covid‑19
-Un justificatif de schéma vaccinal complet
-Un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination au Covid-19
Le QR code qui est généré peut-être présenté au format numérique ou papier.
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« On sait que le sujet est sensible »
La gendarmerie souhaite « travailler en confiance » et compte sur « le bon sens » de chacun.
« On sait que le sujet est sensible », ajoute le lieutenant-colonel Ignatovitch. « On va faire notre possible pour que les choses se passent bien. »
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À la piscine de Sablé, ce jour-là, il y avait d’ailleurs peu d’usagers à contrôler.
Si elle n’est pas encore chiffrée précisément, la baisse de fréquentation est sensible, due à l’obligation du pass sanitaire mais aussi à la météo peu clémente.
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