Sarthe Gendarmerie : de moins en moins de brigades
La caserne a officiellement fermé ses portes le 1er février.
Une page se tourne dans le village du nord-Sarthe, ancien chef-lieu de canton le plus éloigné du Mans.
« Les gendarmes, on les voyait de temps en temps, c’était facile d’échanger des informations quand on voyait des choses », livre un commerçant. « Ça fait quelques clients en moins et aussi des élèves en moins pour les écoles. »
Entre Alençon (Orne), Le Mêle-sur-Sarthe (Orne) et Mamers, « avoir une gendarmerie ici, c’était justifié parce qu’on est à 15 km de tout », considère-t-on dans un autre commerce.
L’accueil de la brigade n’était plus ouvert que deux demi-journées par semaine : le mardi et le samedi de 14 heures à 18 heures.
« Nous nous adaptons aux évolutions du territoire en nous positionnant là où il y a le plus d’activité en tenant compte de plusieurs critères : la délinquance ainsi que la présence d’axes importants », livrait le colonel Delhez, ex-patron des gendarmes sarthois, en juin 2018. « On continue à offrir un service de sécurité 24 heures sur 24, sept jours sur sept. On va gagner en efficacité. »
En Sarthe, certaines brigades parmi les 36 que compte encore la gendarmerie devraient fermer ces prochaines années.