Publié le 13/01/2017
Qui de Saint-Julien-Chapteuil ou de Blavozy va hériter d’une toute nouvelle brigade de gendarmerie ? Après douze ans de réflexion et de discussions, la décision est prise.
Le préfet de Haute-Loire, Éric Maire, a fait son choix la semaine dernière et tranché en faveur de la cité capitolienne où est implantée la gendarmerie depuis les années soixante-dix. « Il n’y a pas de motif suffisant pour transférer la brigade sur une autre commune. Blavozy ne présente pas d’avantages spécifiques, si ce n’est sa proximité avec la RN 88. Sa zone d’activités n’est pas particulièrement touchée par les cambriolages contrairement aux zones plus rurales. Et la population est plus importante à Saint-Julien-Chapteuil ( 1.864 habitants contre 1.609 à Blavozy N.D.L.R.). En terme opérationnel, ça ne fait pas une grande différence », détaille le préfet.
C’est donc à Saint-Julien-Chapteuil que devrait se construire dans les années à venir une toute nouvelle Communauté de brigades de gendarmerie (COB) pour remplacer l’existante devenue « vétuste et trop petite, précise le colonel Jérôme Patoux, commandant du groupement départemental de la gendarmerie. Elle a été construite en 1972 et n’a jamais bénéficié de gros travaux. Seuls quelques petits rafraîchissements ont été réalisés. À l’époque, elle a été conçue pour cinq gendarmes. Ils sont treize aujourd’hui. La construction d’une nouvelle caserne est devenue primordiale pour améliorer leurs conditions de vie et de travail ».
La brigade flambant neuve devrait pouvoir accueillir « entre quinze et dix-neuf gendarmes » à l’entrée de Saint-Julien-Chapteuil, route de Sumène, sur un terrain de 8.000 m ² environ, gracieusement « mis à disposition par la mairie », précise le maire, André Ferret qui a validé le projet à trois millions d’euros avec ses élus en conseil municipal, en décembre dernier, avec le soutien de la nouvelle Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal.
Pour que le projet soit définitivement acté, la direction générale de la gendarmerie nationale à Paris doit encore donner un accord de principe et le ministère de l’Intérieur, monter le dossier. La procédure pourrait prendre plusieurs années. Le premier coup de pioche sera donné au plus tôt, dans deux à trois ans.
Ophélie Crémillieux