Ribécourt-Dreslincourt : un gendarme et sa femme agressés
Sauf que les deux personnes qui ont tenté de faire preuve de civisme n’étaient pas de simples citoyens. Il s’agissait d’un gendarme, qui n’était pas en service, et de sa femme. Le gendarme, en civil, aurait toutefois bien fait mention aux agresseurs de sa qualité de militaire avant d’être frappé à plusieurs reprises.
Lui et sa femme souffrent de blessures qui nécessitent une interruption de travail inférieure à huit jours. « C’est une agression intolérable, réagit Ghislain Châtel, le sous-préfet de Compiègne. Que le gendarme se soit identifié ou non, il s’agit d’une agression gratuite qui est condamnable. »
Lundi matin, les gendarmes de la brigade de recherches ont interpellé six personnes, toutes connues des services de police et de la justice. Elles ont passé la journée en garde à vue. Finalement, quatre d’entre elles ont été présentées devant le parquet de Compiègne pour des faits de violences aggravées, car commises en réunion et sur un dépositaire de l’autorité publique. L’information judiciaire ouverte tentera d’en savoir plus sur les circonstances exactes de cette rixe, et sur la question, cruciale, de l’identification de sa qualité du gendarme blessé.
leparisien.fr