Retour du matricule des policiers : ce qu’il faut savoir sur le nouveau dispositif
Sécurité mais pas défiance. À partir du 1er janvier prochain, les policiers et les gendarmes devront porter un matricule sur leur uniforme. Pour Manuel Valls, l’idée est de rapprocher les forces de l’ordre de la population. Ce n’est donc pas un signe de défiance, précise le ministre de l’Intérieur.
Chaque fonctionnaire va recevoir un numéro à sept chiffres imprimé sur une bande blanche, visible dans la nuit. Les policiers le porteront sur la poitrine et les gendarmes scratchés sur l’épaule.
Un rejet par l’ensemble des syndicats de police
Si un citoyen estime être victime d’un mauvais traitement, il faudra mémoriser ce numéro et le joindre à tout recours. Une plainte au pénal pourra être déposée ou un signalement sur la nouvelle plateforme de l’IGPN, la police des polices. En tout, 24.000 policiers et gendarmes sont concernés. Le raid, le GIGN et les services de renseignement en sont dispensés.
Ce matricule est très mal perçu par la profession. La mesure a été rejetée par l’ensemble des syndicats de police, toutes tendances confondues. Manuel Valls ne compte pas céder du terrain. Il a rappelé que ce matricule n’était en rien facultatif. « J’entends bien que tous les policiers et les gendarmes le portent », a prévenu le ministre de l’Intérieur.
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