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Le - Reconversion professionnelle plus variée pour les gendarmes

Reconversion professionnelle plus variée pour les gendarmes

Pierre Vera, le président de la Chambre de Métiers, avec le colonel Marc Gonnet. Photo N.Amen-Vals.

Pierre Vera, le président de la Chambre de Métiers, avec le colonel Marc Gonnet. Photo N.Amen-Vals.

Publié le  , mis à jour 

Grâce à une convention signée hier avec la chambre de métiers et de l’artisanat, les gendarmes qui le souhaitent pourront suivre une formation continue au CFA de Lézignan où plusieurs métiers s’offrent à eux.

Hier après-midi, à Carcassonne, Pierre Vera, le président de la chambre de Métiers, et le colonel Marc Gonnet, commandant le groupement de gendarmerie, ont signé une convention qui permettra aux gendarmes de se reconvertir dans un métier de l’artisanat au CFA de Lézignan.

«En France, je n’ai pas entendu dire que ce genre de partenariat existait déjà, il faudrait vérifier. En revanche, en Occitanie, je peux vous dire qu’il s’agit d’une première», déclare le colonel Gonnet. «Je précise qu’à Montpellier, nous avons une cellule de reconversion mais là, on s’allie avec un centre de formation pour apprentis.»

Que ce soient les gendarmes adjoints volontaires (GAV), les sous-officiers, voire les officiers, tous ont la possibilité de changer de carrière si un jour ils se fatiguent de la fonction militaire. «Sauf que pour les GAV, après cinq ans de service, ils doivent quitter la gendarmerie et sont donc contraints de choisir un autre métier», indique Marc Gonnet. «Par ailleurs, il faut savoir que beaucoup de gendarmes se reconvertissent dans des métiers liés à la sécurité. Mais ils le font un peu par défaut. Eh bien avec cette convention, ils pourront s’orienter vers d’autres activités.»

«Nous proposons 250 métiers au CFA», ajoute Pierre Vera, «ce qui représente un choix des plus intéressants. Les gendarmes décidés à changer de carrière et qui viendront au CFA visiteront d’abord les différentes options offertes puis ils choisiront celle dans laquelle ils souhaiteront être formés. Ils entreront alors dans un clycle de formation continue. Celle-ci leur permettra soit de devenir salarié, soit devenir patron de leur propre entreprise.»

Les raisons pour lesquelles des gendarmes choisissent de quitter leurs fonctions sont multiples. «C’est un métier prenant qui incite certains à le quitter», explique le colonel Gonnet. «Mais nous sommes face, aussi, à un phénomène de société qui voit beaucoup de personnes changer de métier au cours de leur vie. Et les gendarmes n’échappent pas à la règle. Certains veulent partir au bout de cinq ans d’exercice, d’autres au bout de 17 ans de carrière, d’autres enfin, âgés de 45 ans se disent qu’il faut partir maintenant car sinon ils ne pourront pas rebondir professionnellement.»

Les raisons pour lesquelles des gendarmes choisissent de quitter leurs fonctions sont multiples. «C’est un métier prenant qui incite certains à le quitter», explique le colonel Gonnet. «Il s’agit aussi d’un phénomène de société : beaucoup de personnes changent de métier au cours de leur vie. Les gendarmes n’échappent pas à la règle. Certains veulent partir au bout de cinq ans d’exercice, d’autres au bout de 17 ans de carrière, d’autres enfin, âgés de 45 ans se disent qu’il faut partir maintenant car sinon ils ne pourront pas rebondir professionnellement.»

L’avantage, aussi, d’avoir des gendarmes comme élèves est qu’«ils sont déjà organisés, disciplinés et ponctuels quand ils arrivent au CFA et surtout, ils sont déjà sûrs du métier vers lequel ils souhaitent se diriger», affirme le colonel.

B.C.
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