Radar pédagogique : «Des actions menées avec la gendarmerie»
Sécurité routière – Lavalette (31)Lieu-dit Las Postes, le radar était faussement inerte./Photo DDM, Emmanuel Vaksmann
Pendant trois semaines, les automobilistes qui traversaient Lavalette ont été confrontés au radar pédagogique mobile mis à disposition par la communauté de communes des Coteaux du Girou (C3G).
Chaque municipalité peut ainsi disposer de cet outil qui, s’il indique leurs vitesses réelles aux automobilistes, permet aussi de réaliser des statistiques.
En outre, l’appareil ne flashe personne et ne relève pas les immatriculations.
«Le radar a d’abord été placé dans différentes zones 30 de Lavalette. Notre volonté est de faire prendre conscience aux conducteurs qu’il y a des riverains qui sont mécontents de la trop grande vitesse de certains», justifie André Fontes, le maire.
Le dernier emplacement choisi par la mairie pour faire ces relevés est le lieu-dit «Las Postes», sur la route de Gauré.
Ce passage, limité à 70 km-h depuis 2012, fait l’objet d’une attention particulière, «spécialement au niveau du carrefour du Pugeron, là où les enfants prennent le ramassage scolaire», souligne l’édile.
Mais, alors que le radar indique habituellement l’allure des véhicules qui le croisent, aucune vitesse ne s’affichait à Las Postes. De fait, même s’il restait visuellement inerte, le dispositif enregistrait anonymement l’allure des voitures, motos et camions. André Fontes précise qu’il ne s’agissait pas d’un dysfonctionnement. «On s’est aperçu que les gens ne réagissent pas de la même façon quand le radar affiche la vitesse. En fonction des résultats, des actions seront menées avec la gendarmerie», prévient-il.