Hier après-midi, une femme était jugée par le tribunal de Rodez pour violence et menace de mort envers deux gendarmes. Le 30 avril dernier, à Baraqueville, la prévenue est repérée par le vigile d’un supermarché, alors qu’elle est en train d’y faire des courses avec son copain. Et pour cause, elle y avait, un mois auparavant, acheté une machine à laver avec un «faux chèque» (l’affaire est toujours en cours). Prévenu par son agent de surveillance, le directeur appelle aussitôt les gendarmes. Une fois dans les locaux, les deux représentants des forces de l’ordre demandent les papiers d’identité au couple. Tandis que le compagnon les montre sans dire un mot, sa compagne refuse et commence alors à insulter et menacer de mort les deux agents. Énervée, la quadragénaire tente de s’échapper, mais l’un des deux gendarmes se rapproche d’elle pour tenter de la raisonner. C’est à ce moment-là qu’il essuie un coup de pied. Face à cette violence, ils tentent de la menotter mais n’y parviennent pas et continuent de subir les insultes. Une fois dans la voiture, la femme continue d’être agressive en donnant plusieurs coups de pied à la jeune gendarme, arrêtée une journée à cause de ses blessures, qui tentait de la maîtriser. Face à la gravité des faits, le procureur de la République a requis une peine de quatre mois de prison ferme. Pour sa part, l’avocat a proposé un aménagement de peine pour sa cliente, souffrant de problèmes psychiatriques. De leur côté, les deux gendarmes se sont portés partie civile et ont réclamé la somme de 1 000 € chacun. Devant les multiples préventions, le tribunal de Rodez a condamné la prévenue à 5 mois de prison ferme. Elle devra verser 500 € à chacun des gendarmes.