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Pour leur stage en milieu professionnel, des collégiens ont choisi la caserne de la compagnie

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A la compagnie de Vierzon, les quatre élèves du collège Camus découvrent le fonctionnement de la radio embarquée d’un véhicule de gendarmerie, avec le major Christian Gilet. – Vincent MICHEL

A la compagnie de Vierzon, les quatre élèves du collège Camus découvrent le fonctionnement de la radio embarquée d’un véhicule de gendarmerie, avec le major Christian Gilet. – Vincent MICHEL
La caserne ouvre ses portes à des élèves de 3 e , à l’occasion de leur stage en milieu professionnel. Quatre collégiens d’Albert-Camus livrent leurs impressions.

Le laboratoire de la cellule d’identification criminelle de Bourges, les gilets pare-balles du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig), les chambres de dégrisement de la brigade de proximité de Lury-sur-Arnon… En trois jours, Maxence, Ivan, Maxence et Eddy ont découvert des arcanes que ne pénètre pas d’ordinaire le commun des mortels.

Lors de leur stage en milieu professionnel, la semaine dernière, ces quatre élèves de 3 e du collège Albert-Camus n’avaient pas choisi une entreprise lambda, mais la compagnie de gendarmerie de Vierzon.

« On pense souvent qu’ils ne sont qu’au bord de la route »

Pour les quatre adolescents, dès lundi, c’est une sacrée découverte. En ce premier jour, direction la caserne de Bourges. Histoire d’entrer au sein de la direction la brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ, dans le jargon de la gendarmerie). Ils découvrent les outils des enquêteurs. « Ils ont même des logiciels pour les portraits-robots. »

Le lendemain, les quatre garçons poussent la porte du fameux Psig. Les hommes et leur équipement lourd font forte impression sur les collégiens. Ils s’enthousiasment : « Ils nous ont montré leurs armes, leurs casques avec une radio intégrée, qui peut capter dans un rayon de 80 kilomètres ! » Lieux de vie et d’entraînement sont aussi au programme de la visite. « Pour faire ce métier, il faut de bonnes conditions physiques… », relève Eddy.

Mercredi arrive. C’est déjà l’heure du débriefing, dans une petite salle de la caserne vierzonnaise. Les visites semblent avoir changé le regard des quatre jeunes sur les forces de l’ordre. Certes, ils avaient déjà poussé les portes de la caserne, l’an dernier, lors des portes ouvertes. Mais tout de même… Les gendarmes ? « Je pensais qu’ils faisaient surtout les contrôles de circulation », remarque Ivan. « Avant, j’avais une image assez négative. Comme beaucoup de gens. On pense qu’ils ne sont qu’au bord de la route », reconnaît également Maxence. Ses camarades acquiescent.
Une motivation ?

Le « travail en équipe »

Pour le major Christian Gielt, qui les a encadrés, c’est aussi l’occasion de parler carrières, métiers, leurs différentes voies d’accès. « Ces stages permettent de planter une petite graine », se réjouit le référent recrutement de la compagnie. Et de s’adresser aux quatre jeunes : « Si cela peut vous être bénéfique, tant mieux ! »

De fait, à l’issue des trois jours passés chez les militaires, certains avouent qu’ils se verraient bien intégrer les rangs des militaires. Ivan aimerait rejoindre le Psig. Une idée qui lui trottait dans la tête depuis un moment. « Je savais déjà ce que c’était. Là, j’ai vu comment ça se passait. Ce qui me plaît, c’est le travail en équipe. » Sinon, peut-être le peloton motorisé, ou PMO, et ses motos…

Maxence, lui, hésite encore sur son futur métier. Mais ne semble pas rebuter à l’idée de s’engager un jour. « Le stage m’a permis de découvrir les différentes facettes du métier… Ce qui m’intéresserait le plus, c’est l’identification criminelle. J’aime ce qui est scientifique, la recherche. » Son camarade Maxence ne s’avance pas non plus. La gendarmerie, pourquoi pas… Mais il a aussi un autre rêve en tête, « conducteur de train ».

À moins qu’ils ne se découvrent une autre vocation. Car, pour le reste de la semaine, ils ont pu décrocher un autre stage, qui dans une boulangerie, qui dans l’agroalimentaire, qui dans une concession automobile…

Vincent Michel
vincent.michel@centrefrance.com

Source : www.leberry.fr

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