Port-la-Nouvelle abrite la 5e force de la marine nationale
Fabrice Gébleux, adjudant officier de police judiciaire adjoint au commandant, précise «Basée à Port-la-Nouvelle, notre brigade de dix gendarmes travaille sur trois départements du Languedoc-Roussillon : l’Aude, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. L’été notre travail est axé sur la surveillance de la navigation de plaisance, depuis juillet nous avons fait 17 interventions en mer. Les gens oublient que l’unique vitesse de navigation maritime est de 5 nœuds dans la bande des 300 mètres littorale et dans les ports, soit de 9,26 km/h terrestres». «La mer est grande, on pense être tout seul, et plus le bateau est grand plus la mer est petite, ajoute son collègue gendarme. Exemple la collision en juin, au large de Port-Vendres, entre un voilier et un chalutier espagnol, qui a fait un blessé. Aujourd’hui après une nuit orageuse, la mer est mouvementée avec un vent fort, nous sortons l’embarcation pneumatique pour une opération coordonnée interadministration, tandis qu’une autre patrouille part en contrôle de la filière pêche sur la côte». Si la surveillance du littoral incombe plus à la gendarmerie maritime, celle de la bande côtière est possible grâce aux unités à terre. Les BSL veillent au respect des réglementations française et européenne de la pêche professionnelle, dictées par l’état de la mer et la météo. «Nos équipes sont réactives et polyvalentes, témoigne l’un des gendarmes. Les patrouilles s’adaptent à la saison et aux activités du moment. La sécurité des loisirs nautiques nous occupe tout l’été, la pêche à pied ou en mer, et la pêche professionnelle. Vous nous retrouverez à la débarque des ports, les criées ou chez les revendeurs». La BSL dispose d’une embarcation pneumatique semi-rigide, d’un véhicule tout-terrain, d’un routier, de trois motos routières et de deux motos tout-terrain, qui leur permettent d’effectuer des contrôles même dans les lieux les moins accessibles pour éviter que ne subsistent des zones de non-droit. Les infractions sont verbalisées, ajoute le maréchal des logis-chef Francis Fraczek. La navigation hors zone, l’excès de vitesse et le manque de matériel de sécurité sont des infractions soumises à contraventions de 5e classe, soit 1 500 €.
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