L’affaire avait fait grand bruit à Limoges. Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 septembre 2017, cinq véhicules de la gendarmerie (trois fourgons de gendarmerie mobile et deux bus) avaient été incendiés au sein de la caserne Jourdan.
La piste de l’incendie volontaire avait tout de suite été privilégiée par les enquêteurs de la Section de Recherches de Limoges, d’autant que l’acte avait été revendiqué sur les réseaux sociaux par le collectif R.A.G.E. (Révolte Anarchiste des Gendarmes Exilés). Une revendication jugée à l’époque fantaisiste par le parquet de Limoges. Le lendemain, un acte similaire avait été perpétré à Grenoble en Isère.
Plus de six mois après les faits, le dossier a semble-t-il rebondi cette semaine. En effet, plusieurs personnes auraient été placées en garde à vue. Vendredi, une personne était toujours entendue par les enquêteurs. Selon une source proche de l’enquête, ces gardés à vue appartiendraient au courant idéologique de l’ultra gauche.
Le site Indy média, une plate-forme appartenant aux mouvances libertaires et anticapitalistes, qui avait relayé la revendication du groupe R.A.G.E. affirme même que plusieurs perquisitions et deux interpellations auraient été effectuées dans le secteur de Toulouse.
Des informations que n’a pas confirmées le parquet de Limoges.
À la suite de cet acte incendiaire, une information judiciaire avait été ouverte. Le dossier est entre les mains d’un juge d’instruction.
Le - Plusieurs personnes placées en garde à vue pour l’incendie des voitures de gendarmes à Limoges
Cinq voitures avaient été incendiées dans la nuit du 18 au 19 septembre à la caserne Jourdan.