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Le - PHOTOS | Dans les locaux des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie

PHOTOS | Dans les locaux des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie

Par Tommy Cattaneo, France Bleu Drôme-Ardèche

Vendredi 23 septembre 2016 à 5:30

Les gendarmes de l'identification criminelle sont installés dans leurs nouveaux locaux depuis l'année dernière.

Les gendarmes de l’identification criminelle sont installés dans leurs nouveaux locaux depuis l’année dernière. © Radio France – Tommy Cattaneo.

Les gendarmes de l’Ardèche ont inauguré ce jeudi à Privas les nouveaux locaux de la plateforme technique d’identification criminelle. Quatre enquêteurs travaillent à la résolution des affaires en récoltant les empreintes et autres les traces ADN qui seront analysées dans leur laboratoire.

Vous vous souvenez de la série télé les Experts ? Et bien les gendarmes de l’Ardèche n’ont rien à leur envier. Le plateau technique d’identification criminelle de la gendarmerie était inauguré jeudi à Privas, dans la caserne Rampon. Une cérémonie pour la forme, puisque cela fait 18 mois que les militaires spécialistes des investigations scientifiques sont installés dans leurs nouveaux locaux. Ils sont quatre et se déplacent dans toute l’Ardèche pour intervenir sur des meurtres, des braquages, des vols et toutes les affaires qui nécessitent des prélèvements.

Les empreintes, les traces ADN et même les numéros de série effacés de véhicules volés, rien ne leur échappe. Ces gendarmes interviennent à la demande de leurs collègues sur le terrain. Ils se déplacent dans un Renault Master blanc, totalement modifié.« Là c’est la partie technique avec un mini laboratoire qui nous permet d’être autonomes et de reproduire les protocoles du plateau technique dans le véhicule », explique l’adjudant Benjamin en ouvrant la porte.
L'adjudant Benjamin présente le véhicule d'intervention. - Radio France

L’adjudant Benjamin présente le véhicule d’intervention. © Radio France – Tommy Cattaneo.

Il y a un plan de travail, un point d’eau et même un frigo pour conserver les prélèvements. A l’arrière, tout le matériel est stocké dans une vingtaine de mallettes. Et lorsqu’ils sont en intervention, les enquêteurs troquent leurs uniformes bleus contre des EPI, pour équipement de protection individuel : combinaison blanche, lunettes, gants et sur-chaussures.

Plus gendarme que scientifique

Mais les techniciens d’identification criminelle sont avant tout des gendarmes. « Moi je n’ai pas de cursus scientifique« , raconte l’adjudant Benjamin. « D’ailleurs, j’ai passé mon bac cette année et ce n’était même pas un bac scientifique. » Selon un des enquêteurs, leur travail fait rêver lorsqu’ils viennent en parler dans les écoles… Enfin, jusqu’à ce qu’ils évoquentles contraintes… « On est de permanence sept jours sur sept, jours fériés compris donc on ne lâche jamais notre téléphone portable« , détaille le major Chabbert, qui commande la cellule d’identification criminelle de l’Ardèche. « Et puis on est aussi beaucoup confronté à la mort, que ce soit lors des analyses post-mortem ou alors dans notre travail avec l’Institut médico-légal pour les autopsies. »

Les enquêteurs de Privas peuvent aussi partir en renfort dans d’autres départements, par exemple lors d’un crash d’avion ou un attentat.

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