COLMAR ET SA REGION
Patrouilles de gendarmes dans les transports en commun
Les gendarmes ont intégré les transports en commun et constaté que les usagers ont eux intégré le port du masque.
Par Ph.M. – Hier à 16:30 | mis à jour à 16:31
Pas plus de 2 %. Tel est le pourcentage estimé par les gendarmes des réfractaires au port du masque dans les transports en commun. Depuis le 11 mai, l’escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie pilote une opération de contrôles dans les cars, trams et TER du département. Deux patrouilles formées d’un ancien de l’arme et de deux réservistes spécialistes des transports puisés dans le vivier de 320 hommes et femmes de la réserve opérationnelle du groupement du Haut-Rhin se répartissent les secteurs mulhousien et colmarien. Deux gendarmes montent à bord, le troisième suit dans une voiture.
« Il s’agit avant tout de pédagogie », assure le capitaine Deloisy. « Le port du masque semble très bien respecté, confie un sous-officier, on a seulement eu quelques rares récalcitrants mais l’immense majorité des voyageurs portait correctement le masque ». Ce qui induit que certains ne le portaient pas correctement : « Ils le portent sous le nez, prétextant des difficultés respiratoires ou la formation de buée sur les lunettes ». Les contrevenants se rencontrent dans « toutes les classes d’âge ». Pour manifester son hostilité au port du masque autant qu’à la politique gouvernementale, une passagère l’a ostentatoirement arraché à sa descente du car. Les gendarmes ont distribué quelques avertissements et « une poignée de contraventions ». Certains passagers démunis de masque se sont vus refuser l’embarquement.
Le masque et la ceinture
Le public scolaire n’est pas encore au complet mais le réflexe masque semble bien assimilé par les collégiens. Côté directeurs d’établissement, on se félicite de la présence des gendarmes aux abords des collèges.
Bien accueillis, par les chauffeurs et conducteurs autant que par les passagers, les gendarmes débusquent d’autres défauts de port. Comme celui de la ceinture dans les cars : « On a été obligé de rappeler certains passagers à l’ordre et on a immédiatement entendu le « clic », raconte un patrouilleur. De Colmar à Staffelfelden, de Herrlisheim à Merxheim, de Munster à Turckheim, de Meyenheim à Sainte-Croix-en-Plaine pour le secteur colmarien, les gendarmes patrouilleront ainsi jusqu’au 19 juin. Ce qui ne signifie pas que les contrôles s’arrêteront dans les transports en commun.
