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Le - Nouvelle gendarmerie de Landerneau : le ministre dit « oui »

Publié le 08 avril 2021 à 19h00

Nouvelle gendarmerie de Landerneau : le ministre dit « oui »

Le ministère de l’Intérieur vient de valider la construction de la nouvelle gendarmerie à Landerneau. Envisagé depuis plusieurs années, le projet va pouvoir entrer dans sa phase active.

D’ici quatre ou cinq années, les gendarmes quitteront la rue Henri-Durant pour la zone du Bois-Noir.
D’ici quatre ou cinq années, les gendarmes quitteront la rue Henri-Durant pour la zone du Bois-Noir. (Antoine Irrien)

Ce n’est pas à nous que ça arriverait ! Ce n’est en effet pas tout le monde qui reçoit une lettre signée du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Datée du 31 mars dernier, celle qui nous intéresse a notamment été reçue par le maire de Landerneau, Patrick Leclerc, et la députée de la 5e circonscription du Finistère, Graziella Melchior. Et les nouvelles de Paris sont plutôt bonnes.

« La direction générale de la gendarmerie nationale a récemment soumis à mon agrément, au titre de l’exercice budgétaire 2021, une liste de projets immobiliers dont la programmation est envisageable à court terme. J’ai le plaisir de vous informer que le projet immobilier de Landerneau fait partie des projets que je viens d’agréer », écrit Gérald Darmanin. Bien sûr, la construction d’une nouvelle gendarmerie à Landerneau, et plus exactement zone du Bois Noir, est envisagée depuis un moment. Mais, cette fois, c’est acté. Et c’est le ministre qui le dit.

Pour 45 militaires

Il est vrai que la caserne actuelle, située rue Henri-Dunant, commence à accuser le poids des années. Et comme le fait remarquer Patrick Leclerc, elle avait été construite à une époque où Landerneau avait son commissariat de police. Les effectifs de gendarmerie étaient alors bien moins importants. Aujourd’hui, entre le groupe de commandement, le Psig, la brigade de recherche et la brigade territoriale, ils se montent à 45 militaires.

Par ailleurs, la règle admise veut que ces derniers, mobilisables 24 heures/24, puissent habiter sur place. Ce qui n’est actuellement pas possible. Aujourd’hui, seule une petite minorité des gendarmes loge à la caserne.

Nouvelle gendarmerie
La gendarmerie actuelle ne permet pas, loin de là, d’héberger tous les militaires. (Antoine Irrien)

Une quarantaine de logements

Pour ce qui est de la procédure, voilà comment l’affaire va se ficeler. La ville va d’abord se rendre propriétaire des terrains nécessaires, zone du Bois Noir. Un bailleur social va y construire, à ses frais, les bâtiments qui seront ensuite loués à la gendarmerie.

Inutile, pour le moment d’espérer obtenir un plan ou une vue d’architecte du projet. Nous n’en sommes pas là, loin de là. L’heure est encore aux discussions avec les propriétaires des parcelles convoités. On ne connaît pas non plus le nom du constructeur des nouveaux bâtiments, deux bailleurs sociaux étant toujours sur les rangs. Quoi qu’il en soit, l’un d’eux devra ériger les bureaux de la nouvelle gendarmerie et la quarantaine de logements (en collectif) à même d’accueillir l’ensemble des effectifs.

Pas avant 4 ou 5 ans

C’est à ce stade qu’on se permet, ô suprême outrecuidance, de tempérer les propos du ministre quand celui-ci évoque « une liste de projets immobiliers dont la programmation est envisageable à court terme ». Car, la nouvelle caserne ne sera, en effet, pas opérationnelle avant quatre ou cinq ans.

Source : www.letelegramme.fr

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