Nouvelle gendarmerie : dans les temps pour une livraison en septembre
Reportage
Depuis le mois de septembre une véritable ruche d’ouvriers s’active route haute de Farrou. Le chantier de construction de la nouvelle caserne de gendarmerie avance sans retards.
Depuis leur retour, au mois de septembre, sur le chantier de construction de la nouvelle gendarmerie les entreprises ne chôment pas. C’est même une ruche qui bourdonne route haute de Farrou. «Nous avons en permanence quarante compagnons présents. Le chantier est vaste (6 500 m² sur un terrain de 3,5 hectares). Les villas avaient été laissées à des stades d’avancement différents, ce qui permet de faire travailler en même temps beaucoup d’entreprises» explique l’investisseur Patrick Holtzer et son associé Pierre Brouard. Les deux hommes sont confiants : «Le timing prévu est respecté. Il n’y a pas de retards. Nous livrerons l’ensemble immobilier à la gendarmerie,, clefs en main, au mois de septembre 2 016. Les gendarmes pourront y prendre leur service le 1er octobre.»
Dans un premier temps ont été privilégiées les 36 villas que compte le site (des T4, des T 5 et 4 T6). Les peintres sont même rentrés dans certaines la semaine dernière. La partie habitat est complétée par un bâtiment collectif de 28 logements (T1, T2 et T3) sur trois niveaux.
Beaucoup plus visibles (pour tous ceux qui circulent sur la route haute de Farrou) sont les travaux de viabilisation (VRD) du site, avec notamment la construction d’un bassin d’orage, imposée par la réglementation. «D’une capacité de 1 350 m3, il collectera toutes les eaux pluviales, de la gendarmerie et du bassin-versant. Il tient compte d’éventuelles constructions futures» expliquent Romain Guerendel, coordonnateur des entreprises, et Pierre Escande, assistant pour les voies et réseaux. Ce bassin d’orage, dont le fond sera empierré et les côtés végétalisés, a été relié par des buses de 800 mm de diamètre au réseau d’eaux pluviales existant de l’autre côté de la route, la circulation ayant dû être alternée le temps de ces travaux.
Concernant les autres réseaux (gaz, électricité, eau potable et eaux usées), ils sont en place. Quand à la voie principale interne du lotissement, elle est en cours d’empierrement.
Bâtiments de service
Reste la partie des bâtiments techniques et administratifs. Par rapport au projet initial, ils seront agrandis, d’environ 500 m², afin de répondre aux besoins de la gendarmerie. Des logements ont été transformés pour accueillir la brigade motorisée (BMO) et une nouvelle construction est en train de sortir de terre. Cette extension abritera notamment des cellules.
Dans le nouveau projet, on ne trouve plus trace d’un chenil, le projet d’une brigade cynophile ayant été abandonné. Il est remplacé par des garages pour les motos de la BMO.
Le site comptera quatre bâtiments de service (administratifs et techniques). Le plus grand s’étend sur une longueur de 55 mètres. La pose de sa charpente a commencé depuis quelques jours. «L’objectif est de tout mettre hors d’eau et hors d’air pour la fin de l’année» indique l’architecte, Marc Lalanne.
Lors des vacances de fin d’année, le chantier sera arrêté (du 19 décembre au 4 janvier), pour reprendre de plus belle à la rentrée. Car il restera encore du travail. Par exemple, dans le local administratif doit être intégrée une cage d’ascenseur, devenue obligatoire. «Ce n’est pas là une mince affaire» opine l’architecte. Mais, répètent Patrick Holtzer et Pierre Brouard : «Nous n’avons pas de retard dans le planning prévu. Nous livrerons la gendarmerie au mois de septembre.»