Nouveaux radars mobiles embarqués : au tour du Citroën Berlingo
Après les Renault Mégane et Peugeot 208, les forces de police et de gendarmerie s’équipent de Citroën Berlingo comme voitures banalisées embarquant les radars mobiles de nouvelle génération. Elles circuleront sur les routes des vacances cet été, dans tous les départements de la France métropolitaine.
Le ludospace des chevrons est en effet le troisième véhicule, après la Renault Mégane et la Peugeot 208, choisi par le Ministère de l’intérieur pour devenir un « radar mobile de nouvelle génération ».
150 véhicules dans tous les départements
C’est ainsi qu’en juin et juillet, d’ici les grands départs en vacance, 31 Citroën Berlingo rejoindront la flotte actuelle de 119 véhicules qui équipent déjà les forces de police et de gendarmerie depuis le 14 mars 2013, date de mise en service des premiers exemplaires de ces voitures de contrôle capables de flasher en roulant ou à l’arrêt. Au total, ce sont 150 véhicules qui constitueront cet été une flotte qui circulera dans tous les départements métropolitains.
Nous ne pouvons donc que vous conseiller la plus grande prudence sur la route naturellement, mais aussi à l’approche d’un Citroën Berlingo. En quinze mois de fonctionnement, ces dispositifs ont déjà généré 270 000 procès verbaux pour excès de vitesse. Une bien pour la sécurité mais aussi pour les caisses de l’Etat, d’autant qu’on sait que les contrôles se font de plus en plus sur des portions de route piégeuses pour la vitesse.
Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas en cas de « problème » de vous reporter à nos articles juridiques, parmi lesquels :
– Comment sauver ses points lors de verbalisation par radar mobile ?
– Les vices de procédure : petit rappel nécessaire
– Les suites de la contestation d’un PV
Source : 
www.larevueautomobile.com
LE RADAR MOBILE NOUVELLE GÉNÉRATION, MODE D’EMPLOI
Un nouveau radar mobile fait son apparition sur les routes de Côte-d’Or. Son fonctionnement est très différent des anciens modèles.
La nouvelle voiture banalisée de la gendarmerie peut se confondre avec n’importe quel véhicule. Tout véhicule qui la dépasse, ou la croise, est contrôlé.
Une position inconnue
L’acquisition de la voiture, qui plus est banalisée, satisfait la gendarmerie : « En ayant des postes de contrôle discrets, on entretient une certaine crainte qui fait baisser les vitesse moyennes », note le lieutenant-colonel Jean-François Cortot. La gendarmerie ne communiquera pas sur la position de la voiture, comme cela se fait déjà pour les radars mobiles. Seuls les secteurs pourraient être donnés sur la page Facebook de la gendarmerie de la Côte-d’Or, de manière ponctuelle.
Le fonctionnement
La voiture banalisée roule à une certaine vitesse, mesurée par son propre radar. Celle-ci sert de seuil pour le contrôle. Un second radar contrôle les véhicules qui dépassent ou la croisent. La différence entre les deux est calculée par la machine. La vitesse réelle est ainsi obtenue. « Cinq photographies sont prises au même moment, la meilleure image est retenue », développe le lieutenant-colonel. Pourtant, la marge technique est plus importante que celle utilisée pour les autres radars. Sous la barre des 100 km/h, 10 km/h sont retranchés de la vitesse réelle, au lieu de 5 km/h pour les autres radars. Au-delà des 100 km/h de limitation, la vitesse est diminuée de 10%, au lieu de 5%. Même le lieu de l’infraction est informatisé, les coordonnées GPS sont envoyées automatiquement au Centre national de traitement à Rennes.
Pour l’instant, la Côte-d’Or n’est équipée que d’une seule voiture. Les autres contrôles se feront à l’ancienne, avec des gendarmes sur le bord de la route.
www.gazetteinfo.fr
